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Les cheminots du dépôt de Strasbourg ont voté vendredi la reconduction de la grève contre la réforme des retraites

Sur 70 cheminots réunis en assemblée générale, 10 se sont abstenus et un a voté contre.Par ailleurs à Mulhouse, la CGT cheminots, rejointe par des lycéens et des représentants d'autres branches, a bloqué pendant deux heures la gare de triage, sans trop perturber le trafic.

Article rédigé par France2.fr
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Sur 70 cheminots réunis en assemblée générale, 10 se sont abstenus et un a voté contre.

Par ailleurs à Mulhouse, la CGT cheminots, rejointe par des lycéens et des représentants d'autres branches, a bloqué pendant deux heures la gare de triage, sans trop perturber le trafic.

Tassement des grèves mais durcissement de la contestation
Vendredi, les reconductions fléchissent quelque peu, mais les actions ponctuelles se poursuivent avant la journée nationale d'action de samedi, puis du mardi 19 octobre.

A la SNCF, le mouvement a été reconduit pour vendredi avec une certaine amélioration prévue dans le trafic. A la RATP, tout revient peu à peu à la normale.

La compagnie ferroviaire "recommande aux voyageurs à destination de Grenoble, Annecy, Chambéry, Côte d'Azur, Montpellier et au-delà, Toulouse et sud de Bordeaux de reporter leur voyage durant le week-end", selon un communiqué, qui précise que "la correspondance avec les TER n'est pas garantie".

Les syndicats avaient déposé des préavis de grève reconductible à partir du 12 octobre, quatrième journée de mobilisation contre la réforme depuis la rentrée.

A la RATP, le trafic devrait être quasi normal voire normal sur certaines lignes de métro, bus et tramway ainsi que sur le RER A. Le RER B restera perturbé avec un train sur deux. Tous les trains auront pour départ et terminus la gare du Nord. L'interconnexion avec la SNCF ne sera pas assurée.

La direction a compté jeudi 6 % de grévistes, en baisse pour la 3e journée.

Chez EDF et GDF Suez, Le mouvement de grèves contre la réforme des retraites "s'élargit et s'organise pour durer", a affirmé jeudi la fédération de l'énergie CGT, majoritaire dans le groupe.

"Des assemblées du personnel se sont tenues pratiquement partout pour décider des suites de l'action avec la volonté d'installer la permanence de l'action sous toutes les formes possibles", selon le communiqué, dans lequel il est cependant précisé qu'il s'agit de grèves reconductibles d'une à deux heures "voire plus".

"Le mouvement est reconduit tous les jours sur les 12 sites de stockage de gaz et le blocage des méthaniers conduit à n'avoir de réserves de gaz que jusqu'au 1er novembre à Fos (Bouches-du-Rhône) et des réservoirs vides à Montoir" (Loire-Atlantique)", souligne le communiqué.

D'une manière générale, "les grèves reconductibles ne sont pas un raz-de-marée", relève Annick Coupé, de Solidaires.

Ailleurs, des débrayages ont toutefois persisté dans certaines entreprises - Arkema, Rhodia, Yoplait, Michelin - et une trentaine d'usines du Nord/Pas-de-Calais, dont Alstom et Bombardier.

Des actions ciblées s'annoncent sur les routes. La CFDT et la CGT du transport routier ont annoncé pour ce week-end "une montée en puissance", via des blocages de ronds-points, de dépôts pétroliers ou des distributions de tracts.

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