Le prix de la consultation chez un médecin généraliste passera de 22 à 23 euros "à la fin de l'année"
Nicolas Sarkozy a fait cette déclaration le 16 avril, à l'issue d'un déjeuner de travail avec des professionnels de la santé en Seine-Saint-Denis, en présence de la ministre de la santé, Roselyne Bachelot.Cette mesure, réclamée par les médecins généralistes, entrera en vigueur le 1er janvier 2011, a précisé l'Elysée.
Nicolas Sarkozy a fait cette déclaration le 16 avril, à l'issue d'un déjeuner de travail avec des professionnels de la santé en Seine-Saint-Denis, en présence de la ministre de la santé, Roselyne Bachelot.
Cette mesure, réclamée par les médecins généralistes, entrera en vigueur le 1er janvier 2011, a précisé l'Elysée.
Mme Bachelot avait estimé le même jour sur RMC que "cette revendication est légitime, la question est simplement celle de la date". "Nous sommes dans des difficultés financières, une crise financière qui nous ont empêchés de faire cela. Ce n'était absolument pas ni un mépris, ni un refus, c'était le fait que nous avions reporté ces mesures", a ajouté la ministre de la Santé.
Deux des principaux syndicats de médecins libéraux, la CSMF et MG France, se sont déclarés "satisfaits" après cette annonce. "Ces déclarations vont dans le bon sens mais l'application est beaucoup trop tardive", a déclaré le Dr Michel Chassang, président de la CSMF avant de conclure: "Nous attendons maintenant que cela se traduise dans les actes".
Même discours du côté de MG France: "Nous sommes satisfaits sur le principe mais la date ne nous convient pas du tout, on ne peut pas se permettre d'attendre", a expliqué son président Claude Leicher. "Nous poursuivrons notre mobilisation tant que les mesures ne seront pas effectives", a-t-il précisé.
Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque a estimé de son côté que les syndicats médicaux n'étaient "pas représentatifs de l'aspiration" de nombreux médecins et que, s'agissant de l'organisation de la médecine libérale, le gouvernement cédait "à une démarche corpo". Il a encore estimé que le gouvernement faisait preuve d'"un manque de courage" dans le volet de l'organisation de la profession, sans nier que le corps médical puisse avoir sur la revalorisation des honoraires "une revendication légitime".
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