Le dossier Bettencourt a vu semaine l'interrogatoire d'un proche de Nicolas Sarkozy et une perquisition chez Eric Woerth
Jeudi en effet, Patrick Ouart, 51 ans, ancien conseiller du président pour les affaires judiciaires, a été interrogé comme témoin par la brigade financière. Selon Le Point.fr.Par ailleurs, le domicile M. Woerth a été perquisitionné il y a quelques jours, selon une source proche de l'enquête qui a confirmé des informations du Monde et de Mediapart.
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Jeudi en effet, Patrick Ouart, 51 ans, ancien conseiller du président pour les affaires judiciaires, a été interrogé comme témoin par la brigade financière. Selon Le Point.fr.
Par ailleurs, le domicile M. Woerth a été perquisitionné il y a quelques jours, selon une source proche de l'enquête qui a confirmé des informations du Monde et de Mediapart.
Des perquisitions ont également été réalisées au domicile de Patrick Ouart et à son bureau, situé au siège du groupe de l'industrie du luxe LVMH.
Le nom de M. Ouart était apparu l'an dernier lors de la publication des enregistrements réalisés par le maître d'hôtel de l'héritière de L'Oréal, Liliane Bettencourt. Il était alors présenté comme particulièrement au courant de l'évolution de la plainte pour abus de faiblesse déposée par la fille de Mme Bettencourt, Françoise Meyers, contre l'ami de sa mère, le photographe François-Marie Banier.
Quant à M. Woerth, il est soupçonné notamment de conflits d'intérêts entre ses anciennes fonctions de ministre du Budget, son ancien poste de trésorier de l'UMP, et l'embauche de sa femme Florence, en 2007, par la société gérant le patrimoine personnel de Liliane Bettencourt. Poste dont Florence Woerth avait dû finalement démissionner.
Le dossier semble en tout cas avoir pris un sérieux coup d'accélérateur ces derniers jours, après avoir été transféré le 17 novembre par la Cour de cassation du tribunal de Nanterre à celui de Bordeaux. Le dossier dans lequel apparaissent MM Ouart et Woerth, visant notamment des faits de trafic d'influence, abus de confiance, financement illicite de
parti politique ou de campagne électorale, a été confié à trois juges.
Dans les tous prochains jours est également attendue la décision du procureur Claude Laplaud, concernant l'abus de faiblesse qu'aurait exercé François-Marie Banier sur Mme Bettencourt. Le retrait de plainte de la fille, annoncé le 6 décembre, n'entraîne pas automatiquement la fin des ennuis judiciaires pour M. Banier.
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