La grève à l'appel du Snes-FSU, principal syndicat de l'enseignement secondaire, a été peu suivie lundi
Selon le ministère, 5,62% des enseignements du secondaire ont fait grève alors que le Snes, qui appelait à protester contre les suppressions de postes et la réforme de la formation des enseignants, a fait état de "30%" de grévistes.Des manifestations ont eu lieu dans la plupart des académies, notamment à Paris.
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Selon le ministère, 5,62% des enseignements du secondaire ont fait grève alors que le Snes, qui appelait à protester contre les suppressions de postes et la réforme de la formation des enseignants, a fait état de "30%" de grévistes.
Des manifestations ont eu lieu dans la plupart des académies, notamment à Paris.
De 1.800 personnes selon la police à 6.000 selon le Snes ont défilé à Paris et ils étaient quelques centaines dans de grandes villes comme Bordeaux, Lille, Lyon, Marseille, Nice, Rennes ou Toulouse, selon l'AFP.
Les dirigeants du Snes-FSU se sont dis satisfaits d'avoir mis en avant "la conjonction des problèmes" dans l'Education nationale.
"On voulait marquer le coup, faire parler des questions scolaires dès la rentrée, pour éviter que le dossier retraite occulte tous les autres", a précisé à Paris Serge Chabrol, le secrétaire général du Snep-FSU, principal syndicat des professeurs d'éducation physique et sportive (EPS).
Le Snes-FSU était le seul des grands syndicats de l'Education nationale à appeler à la grève lundi, les autres refusant de prendre ce risque avant la journée interprofessionnelle de mardi sur les retraites.
Mardi en revanche, la quasi-totalité des syndicats du monde éducatif appellent à la grève, de la maternelle à l'université, et le mouvement s'annonce particulièrement fort dans les écoles maternelles et élémentaires.
Le Snes-FSU, critique notamment les 7.000 suppressions d'emplois dans le second degré, la situation des professeurs stagiaires "lâchés sans formation" dans les établissements en raison de la réforme de la formation des enseignants, la mise en oeuvre de réforme du lycée en classe de seconde "dans une opacité préjudiciable", ou encore la "dévalorisation de nos métiers", etc.
Deux collèges parisiens en surchauffe
Le collège parisien Colette-Besson (XXe) est resté quasiment portes closes lundi en raison d'une grève massive des professeurs contre leurs conditions de rentrée.
En cause: ce collège, classé parmi les plus défavorisés de l'académie, n'a plus en cette rentrée de conseiller principal d'éducation (CPE) titulaire mais un contractuel, et n'a pas non plus de professeurs d'arts plastiques, de mathématiques et d'allemand.
Dans un autre collège parisien, Victor Duruy (VIIe), les enseignants ont distribué aux parents d'élèves une lettre disant que "le collège déborde": de "727 élèves en 2007" il en accueille en cette rentrée "866" et la "surcharge des effectifs" est devenue "insupportable".
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