La CGT a appelé jeudi à suspendre le mouvement de grève qui perturbe l'activité dans les ports depuis janvier
Le syndicat a annoncé des négociations à partir de mardi.Après une réunion mercredi soir avec l'Union des ports de France (UPF, patronat), la fédération CGT des ports et docks "constate que l'ensemble des thèmes pourront être discutés et négociés", en vue d'un accord sur la reconnaissance de la pénibilité.
Le syndicat a annoncé des négociations à partir de mardi.
Après une réunion mercredi soir avec l'Union des ports de France (UPF, patronat), la fédération CGT des ports et docks "constate que l'ensemble des thèmes pourront être discutés et négociés", en vue d'un accord sur la reconnaissance de la pénibilité.
Cette question, cruciale, constitue le dernier volet d'une nouvelle convention collective pour la manutention portuaire.
Les parties "sont tombées d'accord pour engager des négociations à partir du mardi 15 février jusqu'au 17 février", précise un communiqué de la CGT. "La fédération envoie un signe fort à l'Unim (Union des industries de la manutention, patronat, NDLR) et à l'UPF, mais surtout au gouvernement pour que ces négociations permettent de déboucher sur un accord", indique le texte.
La CGT appelle le gouvernement "à démontrer son niveau de responsabilité pour laisser les partenaires sociaux négocier et conclure un accord permettant de finaliser le dispositif pénibilité". "En cas de manque de responsabilité, la fédération alerte que l'intégralité des actions reprendront dès le vendredi 18 février", selon le communiqué.
Le conflit est né de la volonté du gouvernement de revoir, après le vote de la réforme des retraites en novembre, un projet d'accord âprement négocié en octobre par les syndicats et le patronat sur la prise en compte de la pénibilité dans la manutention portuaire. Les syndicats avaient obtenu la possibilité de départs anticipés jusqu'à 4 ans avant l'âge légal pour certains métiers, mais le gouvernement ne veut pas aller au delà de deux ans.
Deux syndicats patronaux sont à la table des discussions: l'Unim, qui regroupe les entreprises privées et l'UPF, sous tutelle de l'Etat.
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter