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La CFE-CGC a annoncé mardi qu'elle rejoignait le front syndical contre le projet du gouvernement sur les retraites

Ce sont donc tous les syndicats français qui seront dans la rue le 7 septembre.Cette journée de grèves et de manifestations sera la première démonstration d'unité syndicale totale depuis celle du 13 juin 2009. Les mots d'ordre varient toutefois d'un syndicat à l'autre.

Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Le président de la CFE-CGC Bernard Van Craeynest (10 mai 2010) (AFP / Lionel Bonaventure)
Le président de la CFE-CGC Bernard Van Craeynest (10 mai 2010) (AFP / Lionel Bonaventure)

Ce sont donc tous les syndicats français qui seront dans la rue le 7 septembre.

Cette journée de grèves et de manifestations sera la première démonstration d'unité syndicale totale depuis celle du 13 juin 2009. Les mots d'ordre varient toutefois d'un syndicat à l'autre.

La CFE-CGC était le seul syndicat à n'être pas hostile au recul de l'âge légal de départ à la retraite à 62 ans. Les cadres sont moins touchés par cette mesure que d'autres catégories de salariés, la plupart ayant commencé à travailler plus tard. Elle n'avait donc pas participé à la journée d'action du 27 mai ni à celle du 24 juin.

Mais le syndicat a finalement décidé, le 12 juillet, de se joindre à la journée du 7 septembre. Selon un cadre de l'organisation cité par l'AFP, ce rebondissement fait suite à "une demande des militants" et de "beaucoup de structures territoriales" de la confédération qui "ne souhaitaient pas se différencier des autres syndicats". Le 24 juin dernier, des militants de la CFE -CGC s'étaient joints aux cortèges intersyndicaux, notamment dans la Fonction publique et les banques.

La CFE-CGC organisera une "action propre" à Paris, avant de se joindre à la manifestation parisienne, mais "avec ses propres mots d'ordre", a-t-elle précisé dans un communiqué.

La CFE-CGC réclame ainsi "des recettes de financement des retraites à la hauteur des enjeux, l'instauration d'un bouclier retraite", c'est-à-dire une garantie du niveau de la pension, l'égalité salariale entre hommes et femmes". Elle revendique aussi "la prise en compte des années d'études supérieures dans la durée d'activité" et "le triplement de la taxation des retraites-chapeau et des stock-options".

La commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale a entamé mardi l'examen du projet de loi gouvernemental sur les retraites, dans un climat électrique qui préfigure la bataille dans l'hémicycle à partir du 6 septembre.

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