L'intermédiaire mis en examen affirme que chacune de ses interventions "correspondait à une mission officielle".
"Chacune de mes interventions correspondait à une mission officielle", assure l'homme d'affaires franco-libanais, mis en examen dans l'affaire Karachi.
/2021/12/14/61b8b9ae6f81c_france2-fr-avec-agences.png)
/2013/02/08/BROADlL8ypJ.jpg)
"Chacune de mes interventions correspondait à une mission officielle", assure l'homme d'affaires franco-libanais, mis en examen dans l'affaire Karachi.
"Tous mes actes depuis 1993, tous mes agissements avec la France ont toujours été dans l'intérêt de l'Etat. Je n'ai rien fait sans autorisation complète des décisionnaires", insiste Ziad Takieddine dans un entretien publié ce samedi par Libération.
"Je suis allé voir Kadhafi en Libye ou Assad en Syrie uniquement sur autorisation et demande express de la part du président de la République, relayée par Claude Guéant", alors secrétaire général de l'Elysée.
"J'exige des excuses"
Evoquant son rôle d'intermédiaire dans le contrat Miksa de surveillance des frontières de l'Arabie saoudite, Ziad Takieddine répond: "Quand je parle des relations avec l'Arabie Saoudite, si je n'avais pas eu l'accord de M. Guéant d'intervenir sur le contrat Miksa, je n'aurais rien fait".
Mi-septembre, Claude Guéant avait expliqué dans Libération avoir rencontré Ziad Takieddine dans le cadre des négociations Miksa. "Il était mandaté par l'Arabie Saoudite", avait déclaré le ministre. "Concernant Takieddine, il apparaît aujourd'hui qu'il a fait des choses que la loi et la morale réprouvent", avait-il ajouté. "Ces déclarations m'affectent beaucoup", réagit dans le quotidien Ziad Takieddine. "J'exige des excuses".
"Nicolas Sarkozy est entouré de gens qui peuvent lui nuire"
A une question sur l'homme d'affaires Alexandre Djouhri, son grand rival, qui n'est judiciairement mis en cause dans aucun dossier, Ziad Takieddine répond: "Ce sont les enquêtes qui diront la nature" de ses liens avec Nicolas Sarkozy et Claude Guéant. "Je pense que Nicolas Sarkozy est entouré de gens qui peuvent lui nuire. Je souhaite qu'il se débarrasse d'une équipe qui risque de lui causer des ennuis."
Dans cet entretien, Ziad Takieddine dément une nouvelle fois avoir pris part à tout financement occulte de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995, via des rétro-commissions sur des contrats d'armement.
À regarder
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter