L'assassin de Marie-Christine Hodeau écope d'une peine maximale de réclusion à perpétuité avec 22 ans de sûreté.
Manuel Da Cruz a été reconnu coupable de l'enlèvement, la séquestration, du viol et de l'assassinat, en septembre 2009, de Marie-Christine Hodeau, la "joggeuse de Milly-La-Forêt".
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Manuel Da Cruz a été reconnu coupable de l'enlèvement, la séquestration, du viol et de l'assassinat, en septembre 2009, de Marie-Christine Hodeau, la "joggeuse de Milly-La-Forêt".
Après une éventuelle libération, Manuel Da Cruz sera également contraint à un suivi socio-judiciaire pendant dix ans. Cette décision "satisfait la famille" de Marie-Christine Hodeau, a commenté leur avocat, Me Dominique Polion. "On est soulagés, il est en prison, mais on ne connaît pas la vérité", ont regretté Pascal et Jean-Marc Hodeau, les frères de la victime.
Manuel da Cruz avait été condamné en 2002 pour le viol d'une adolescente de 13 ans. La jeune femme, aujourd'hui âgée de 24 ans et qui, en juin dernier, a publié "J'ai toujours su qu'il recommencerait", est venue témoigner. Sorti de prison sous libération conditionnelle en 2007, Manuel Da Cruz avait respecté le suivi socio-judiciaire qui lui avait été imposé.
"Procès de la récidive"
L'accusé, qui a reconnu les faits mais varié sur leur déroulement, avait enlevé Marie-Christine Hodeau alors qu'elle faisait son jogging habituel, le 28 septembre 2009. Après l'avoir séquestrée dans le coffre de sa voiture, d'où elle avait appelé les gendarmes, il l'avait conduite dans un bois pour l'y violer. Puis, selon ses déclarations, il l'aurait attachée, serait retourné chez lui pour changer de voiture et se rendre dans un magasin de bricolage. Sur la route, il aurait vu Marie-Christine Hodeau qui avait réussi à se détacher. Il se serait alors arrêté un peu plus loin en attendant son passage pour l'étrangler. Mais selon la famille de la victime, Manuel Da Cruz pourrait avoir tué Marie-Christine Hodeau immédiatement après l'avoir violée. Il avait été interpellé moins de quatre heures après l'enlèvement.
Le destin tragique de l'assistante maternelle de 42 ans originaire de Milly-la-Forêt (Essonne), avait bouleversé l'opinion et mobilisé le gouvernement sur la récidive. "On a qualifié ce procès de procès de la récidive. La justice a fait son travail. Les textes ont été effectivement appliqués", avait concédé Me Polion, regrettant "l'inadaptation totale de notre système judiciaire à assurer la sécurité" de la société.
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