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L'ancien footballeur international est sorti libre mercredi soir de sa garde à vue à la brigade financière de Nanterre

Il avait été placé en garde à vue mardi matin à la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE), dans le cadre d'une enquête préliminaire pour abus de confiance et recel ouverte par le parquet de Nanterre.La police s'intéresse à l'association "Entreprendre et réussir en Afrique" (ERA) dont il est le président.

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Publié le 19/11/2009 10:54

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Basile Boli, le 27 septembre 2007 à Paris. (AFP/ OLIVIER LABAN-MATTEI)

Il avait été placé en garde à vue mardi matin à la Brigade de répression de la délinquance économique (BRDE), dans le cadre d'une enquête préliminaire pour abus de confiance et recel ouverte par le parquet de Nanterre.

La police s'intéresse à l'association "Entreprendre et réussir en Afrique" (ERA) dont il est le président.

Il est apparu lors de l'examen des comptes que les postes budgétaires des salaires et frais de déplacement étaient "tout à fait conséquents" par rapport aux recettes de l'association, largement subventionnée par l'Agence nationale de l'accueil des étrangers et des migrations (Anaem), devenue en avril l'Office français de l'immigration et de l'intégration (OFII).

En septembre 2007, en tant que président de son association ERA, Basile Boli avait signé une convention avec l'Anaem dans les locaux du ministère de l'Immigration, de l'intégration et de l'identité nationale. Selon une source proche du dossier, cette convention prévoyait que l'association mène une série d'actions "d'information et de sensibilisation" sur l'aide au retour, ainsi qu'un accompagnement "de migrants porteurs d'un projet économique" dans leur pays d'origine.

Dans plusieurs interviews, M. Boli a expliqué que cette association vise à accompagner les Africains dans leur retour au pays, "dans le cadre de projets de développement locaux."