Crise en Guadeloupe : Sébastien Lecornu conteste "la politique spectacle qui consiste à aller s’agiter devant les caméras"
Invité des "4 Vérités" de France, mardi 23 novembre, le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, est revenu sur la crise qui agite la Guadeloupe, répondant aux critiques de l’opposition qui reproche au gouvernement de ne pas s’être rendu sur place.
Lundi 22 novembre, le Premier ministre Jean Castex, contraint à l’isolement après avoir été testé positif au Covid-19, s’est entretenu par visioconférence avec les élus de Guadeloupe, où la situation est "très explosive", selon les propres mots d’Emmanuel Macron. Le ministre de la Santé, Olivier Véran, et le ministre des Outre-mer, Sébastien Lecornu, ont participé à cette réunion à distance. Mais pourquoi ne pas s’être rendu directement sur place ? Invité des 4 Vérités de France 2, mardi 23 novembre, Sébastien Lecornu a reconnu que "la question d’y aller avec le ministre de la Santé et même le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, s’est posée dès vendredi matin".
Une "question politicienne"
Cependant, après avoir "échangé avec les autorités locales et les élus, il est apparu que cela présentait une surcharge particulièrement importante pour les forces de l’ordre", a expliqué le ministre, précisant qu’il n’était pas question pour lui de "les détourner de leur mission première, qui est de protéger la population". Sur ce sujet, Sébastien Lecornu a d’ailleurs estimé qu’il s’agit avant tout d’une "question politicienne", "agitée par un certain nombre de candidats à la primaire de la droite" pour la propulser dans le débat public.
"Je conteste cette politique spectacle dans laquelle il faudrait aller s’agiter devant les caméras sur place. Évidemment que nous irons bientôt en Guadeloupe", a-t-il affirmé. De plus, selon le ministre, les élus locaux "ne demandent pas un déplacement ministériel", mais un "retour à la sécurité, à l’ordre public, et des réponses claires en matière sanitaire". Sébastien Lecornu l’a en outre affirmé, la crise traversée en Guadeloupe n’est pas uniquement d’ordre "sanitaire et social" : "On est sur des bandes, des personnes qui sont malheureusement déjà défavorablement connues des services de police ou de justice, et qui se servent de cette crise pour s’exprimer dans la violence."
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