Mobilisation des taxis : une réunion prévue samedi au ministère des Transports, en présence des représentants de la profession
Cette rencontre avec François Bayrou était une demande, relayée depuis le début de la semaine.
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Au quatrième jour de mobilisation des taxis, le président de l’Union nationale des taxis, Rachid Boudjema, indique, jeudi 22 mai, sur franceinfo qu'une réunion interministérielle est prévue samedi en présence de François Bayrou. Les services de Matignon précisent à franceinfo que la réunion aura lieu au ministère des Transports, en présence du Premier ministre. Cette rencontre avec François Bayrou était une demande, relayée depuis le début de la semaine.
Alors que la mobilisation ne faiblit pas le long du boulevard Raspail à Paris, à proximité du ministère des Transports, Rachid Boudjema estime que le gouvernement a tenté de "jouer sur l'usure" du mouvement. Mais il prévient : "Si nous n'avons pas du concret samedi [lors de la réunion à Matignon],on est partis pour durer".
"Je suis comme tous les contribuables français, je veux qu'on limite le gaspillage"
Les taxis se mobilisent contre la modification des tarifs appliqués pour le transport sanitaire de malades. Un changement qui prévoit notamment l'élargissement du transport partagé, avec plusieurs patients à bord des véhicules. L'objectif est de limiter l'envolée des dépenses de la facture pour la sécurité sociale : +45% depuis 2019, pour atteindre 6,74 milliards d'euros en 2024.
Ces courses représentent une part substantielle du revenu de nombreux taxis. "Je suis comme tous les contribuables français, je veux qu'on limite le gaspillage", assure Rachid Boudjema, avant de nuancer : "mais qu'on ne demande pas aux taxis de prendre en charge la part de la facture que l'assurance maladie ne veut pas payer à ses assurés".
Les taxis dénoncent également la concurrence, jugée déloyale, des VTC. En marge des manifestations, plusieurs affrontements ont eu lieu avec des chauffeurs VTC. Sur franceinfo, jeudi, la directrice générale d'Uber France, Laureline Serieys, a rapporté cinq agressions. "On attend l'identité de ces personnes qui se sont fait agresser", avance, dubitatif, Rachid Boudjema.
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