Mobilisation des chauffeurs VTC : "Les opérations escargots vont durer peut-être plusieurs jours", prévient le secrétaire général de l’intersyndicale
Les chauffeurs dénoncent une guerre des prix menée à leur détriment par les plateformes. Ils demandent au gouvernement de les "responsabiliser".
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"Les opérations escargots vont durer peut-être plusieurs jours, on va voir comment va répondre le gouvernement", prévient mardi 10 juinsur franceinfo Brahim Ben Ali, secrétaire général de l’intersyndicale des VTC, alors que la mobilisation des chauffeurs prend de l’ampleur partout en France.
Les chauffeurs protestent contre la précarisation croissante de leur métier, la multiplication des fraudes et l’absence de régulation efficace dans le secteur des plateformes de réservation comme Uber, Bolt ou FreeNow. "On veut tout simplement contrôler les effectifs, responsabiliser les plateformes numériques et arrêter ce far-west numérique", dit leur porte-parole.
Des opérations escargots à Nantes, Paris, Bordeaux, Lyon ou encore Montpellier
Les opérations escargots vont paralyser temporairement à partir de mardi les périphériques ou rocades de plusieurs villes, dont Paris, Lyon, Montpellier, Nantes et Bordeaux notamment : "On demande un gel immédiat" des attributions de carte VTC "pour faire un état des lieux dans notre secteur d'activité qui est gangrené par la fraude, regrette Brahim Ben Ali.
"Aujourd'hui, on a énormément de personnes qui exercent illégalement le métier de VTC sans carte professionnelle."
Brahim Ben Ali, secrétaire général de l’intersyndicale des VTCà franceinfo
Les syndicats dénoncent également le manque de dialogue social réel avec les plateformes, qui pratiquent, selon eux, une guerre des prix au détriment des chauffeurs. "Il faut savoir que derrière, avec toutes les charges, il ne nous reste pas grand-chose. J'ai envie de vous dire des miettes de pain. Aujourd'hui, on roule pour la gloire des plateformes numériques", affirme le secrétaire général de l’intersyndicale des VTC. "On a bien compris qu'on a des gérants de pailles en France et que les responsables ne sont pas ici. Aujourd'hui, on demande au gouvernement de prendre ses responsabilités". "On va faire des kilomètres pour ces plateformes qui, aujourd'hui, nous disent clairement 'un chauffeur VTC est rentable à zéro 0,60 euros du kilomètre'. Mais c'est honteux de parler comme ça", dénonce Brahim Ben Ali.
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