Strasbourg : un violent incendie fait un mort en plein centre-ville

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Article rédigé par France 2 - C. Arnold, B. Bozon, L. Klethi, V. Heitz, B. Mingot, B. Caplau. Édité par l'agence 6Médias
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En fin d'après-midi, samedi 20 septembre, un important incendie s'est déclaré dans un immeuble du centre-ville de Strasbourg (Bas-Rhin). Un homme d'une cinquantaine d'années est mort, tandis que neuf autre personnes sont légèrement blessées.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour le regarder en intégralité.

Une famille obligée de se réfugier sur le toit pour échapper aux flammes, une épaisse fumée noire, et un immeuble rapidement entièrement embrasé. Il est 18h40, samedi 20 septembre, à Strasbourg (Bas-Rhin), lorsque l'incendie se déclare au rez-de-chaussée d'un bâtiment et prend au piège ses habitants. Sur des images amateurs, on distingue un homme obligé de sauter depuis sa fenêtre, aidé par des habitants du quartier qui parviendront aussi à secourir deux enfants. "Il y avait deux bébés et leur mère. Après, je suis sorti avec les bébés sur la route. Après, j'y suis retourné et on a sauvé encore trois personnes", raconte Islam Muzaeue, habitant du quartier.

Un incendie particulièrement violent, que les pompiers mettront une partie de la soirée à maîtriser. Et le bilan est lourd. Un homme d'une cinquantaine d'années, en situation de handicap, est décédé, pris au piège dans son appartement, et neuf blessés légers. "Le feu était généralisé à l'arrivée des secours. Il y avait des planchers en bois, un escalier en bois. Cela a forcément facilité la propagation du sinistre. Au deuxième étage, le plancher est presque totalement effondré", a ainsi souligné le Pierre-Jean Cheze, lieutenant-colonel du SIS du Bas-Rhin.

La piste criminelle envisagée

Le bâtiment a été entièrement mangé par les flammes. Dimanche matin, il ne reste qu'une carcasse noircie. Et face à elle, des habitants sous le choc. "La personne décédée, c'est quelque chose d'horrible. Le matériel, c'est une chose. Mais après, c'est la vie des gens", déplore un riverain. "À voir comment cela a été fait. Est-ce que c'est un dysfonctionnement ? Est-ce que c'est volontaire ?", s'interroge un autre.

Dimanche matin sur les lieux, l'enquête débutait. Selon un syndicat de police, la piste criminelle est envisagée. Mais à ce stade, le parquet ne confirme pas cette information.

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