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François Fillon a répété lundi qu'Eric Woerth n'avait commis "aucune faute" dans le dossier fiscal de Mme Bettencourt

Répondant à une question lors d'une conférence de presse à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), le Premier ministre a déclaré que pour lui c'était la presse, plus que le gouvernement, qui était "empêtrée dans cette affaire"."Eric Woerth conduira la réforme des retraites, le président de la République l'a dit, je vous le redis aujourd'hui", a-t-il assuré.

Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Le Premier ministre François Fillon (AFP - Eric Feferberg)
Le Premier ministre François Fillon (AFP - Eric Feferberg)

Répondant à une question lors d'une conférence de presse à Nouméa (Nouvelle-Calédonie), le Premier ministre a déclaré que pour lui c'était la presse, plus que le gouvernement, qui était "empêtrée dans cette affaire".

"Eric Woerth conduira la réforme des retraites, le président de la République l'a dit, je vous le redis aujourd'hui", a-t-il assuré.

"Quant à se faire siffler sur une étape du Tour de France, c'est arrivé à beaucoup avant lui", a poursuivi M. Fillon, évoquant les huées subies par le ministre la veille à Revel (Haute-Garonne).

Concernant les suspicions de favoritisme vis-à-vis de la milliardaire Liliane Bettencourt, il a répété que l'enquête de l'Inspection générale des finances (IGF) montrait qu'il n'en "était rien".

Quant aux soupçons de financement illégal de la campagne de Nicolas Sarkozy en 2007, "on a vu à quel point cette accusation manquait de solidité", a poursuivi le chef du gouvernement.

François Fillon s'est d'ailleurs déclaré favorable au maintien d'un financement public des micro-partis, alors que certains élus soupçonnent ce système de permettre un contournement du plafonnement des dons des particuliers à 7.500 euros.

"Toute personne qui en France veut exprimer une opinion politique, qui veut créer une structure politique, engager une réflexion, politique a le droit de le faire et a le droit de se faire financer. L'important c'est que ce soit transparent, et c'est transparent", a encore dit le Premier ministre.

Des informations sur le financement d'une association de soutien à l'action du ministre du Travail Eric Woerth puis une collecte de fonds à Londres du secrétaire d'Etat à l'Emploi Laurent Wauquiez ont mis en lumière la pratique controversée du financement politique via les micro-partis.

Trois députés Verts ont demandé qu'une commission d'enquête parlementaire se penche sur la question, face à la multiplication de ces petites structures qui, à gauche comme à droite, récoltent chaque année des dizaines de milliers d'euros.

Pour le PS il faut interdire aux parlementaires ou aux ministres déjà membres d'un parti de créer une de ces structures.

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