Deux hommes âgés d'une petite vingtaine d'années soupçonnés de proxénétisme via Internet ont été mis en examen
Ils ont été écroués mercredi pour proxénétisme aggravé et viol, a-t-on appris jeudi auprès du parquet de Nanterre. Ils vendaient sur le web les charmes de trois prostituées, dont une mineure de quinze ans.Un troisième homme, un réceptionniste d'un l'hôtel de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) a été interpellé.
Ils ont été écroués mercredi pour proxénétisme aggravé et viol, a-t-on appris jeudi auprès du parquet de Nanterre. Ils vendaient sur le web les charmes de trois prostituées, dont une mineure de quinze ans.
Un troisième homme, un réceptionniste d'un l'hôtel de Levallois-Perret (Hauts-de-Seine) a été interpellé.
Il travaillait dans l'hôtel où ont été interpellés les deux hommes, et a été mis en examen pour viol et proxénétisme et placé sous contrôle judiciaires.
Des petites annonces sur le web pour des prétendus massages
Les enquêteurs ont retrouvé sur un site internet trois annonces pour de prétendus massages, avec des coordonnées similaires, montrant trois jeunes femmes en sous-vêtements, au visage flouté. Ces annonces avaient été consultées par plus de 15 000 visiteurs depuis leur mise en ligne début septembre.
Les deux proxénètes présumés, connus des services de police, organisaient les rendez-vous dans des hôtels de bon standing, situés principalement dans les Hauts-de-Seine.
C'est une des prostituées, une étudiante de 21 ans, qui avait alerté il y a une dizaine de jours les enquêteurs du groupe criminel de la police judiciaire des Hauts-de-Seine, en déposant une plainte pour "viol et séquestration".
L'une des trois jeunes femmes se trouve être une mineure âgée de 15 ans, qui a fugué depuis trois semaines du foyer dans lequel elle était placée à Saint-Etienne (Loire).
En état de grande vulnérabilité, elle avait été repérée, errant sur un parking de fast-food, par les deux hommes.
La troisième jeune femme est en cours d'identification.
"Ces deux hommes, qui menaient assez grand train, avaient trouvé une combine simple à mettre en oeuvre et très lucrative. Ils embauchaient des femmes vulnérables, leur payaient de beaux vêtements et mettaient leur photo en ligne sur le site internet en quelques clics", explique une source proche de l'enquête.
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