Des médecins français ont réussi à recréer de la peau humaine à partir de cellules souches embryonnaires humaines
Cette première pourrait trouver une application rapide dans le traitement des grands brûlés.Depuis plusieurs années, les médecins utilisent la thérapie cellulaire pour soigner les grands brûlés : ils reconstituent de la peau à partir d'un petit échantillon prélevé chez le patient lui-même.
Cette première pourrait trouver une application rapide dans le traitement des grands brûlés.
Depuis plusieurs années, les médecins utilisent la thérapie cellulaire pour soigner les grands brûlés : ils reconstituent de la peau à partir d'un petit échantillon prélevé chez le patient lui-même.
La première étape a été d'obtenir des cellules de la peau(kératinocytes) à partir de cellules souches embryonnaires humaines, à la fois capables de se différencier en tous types de cellules humaines et de se reproduire indéfiniment.
A partir de ces kératinocytes, ils ont ensuite réussi à reconstruire "in vitro" un épiderme avec ses différentes couches, y compris la couche cornée, la plus superficielle. Une étude menée en collaboration avec une société de biotechnologie spécialisée dans la peau a permis de vérifier "que c'était un épiderme parfaitement normal".
La dernière étape a été réalisée avec des chercheurs espagnols maîtrisant une technique d'implantation sur la souris. L'épiderme reconstitué en laboratoire a ainsi été greffé sur des souris.
"On a attendu trois mois et la peau humaine s'est renouvelée trois fois, puisqu'elle se renouvelle tous les mois complètement. On a fait de la peau humaine", a indiqué le Pr Peschanski.
Les recherches sur les cellules souches embryonnaires sont au coeur des débats sur la révision de la loi française de bioéthique, qui ne les permet aujourd'hui qu'à titre dérogatoire et exceptionnel et après autorisation de l'Agence de la biomédecine.
A ce jour, les recherches sur l'embryon et les cellules souches
embryonnaires sont, par principe, interdites par la loi de bioéthique de 2004.
Cette interdiction est cependant assortie de dérogations, pour une période limitée à cinq ans, et à deux conditions : les recherches doivent "permettre des progrès thérapeutiques majeurs" et ne sont autorisées qu'en l'absence de "méthode alternative d'efficacité comparable".
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