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Corse : quatre lycées de Bastia évacués pendant deux heures après une alerte à la bombe

Un appel téléphonique anonyme a annoncé qu'un engin explosif avait été déposée dans un des établissements de la ville. Il s'agissait d'une fausse alerte, selon France 3 Corse.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 03/02/2014 15:26 Mis à jour le 03/02/2014 16:20

Temps de lecture : 1min

L'entrée du lycée Giocante de Casabianca à Bastia (Haute-Corse). (GOOGLE STREET VIEW / FRANCETV INFO) — L'entrée du lycée Giocante de Casabianca à Bastia (Haute-Corse). (GOOGLE STREET VIEW / FRANCETV INFO)

Quatre lycées de Bastia, la préfecture de Haute-Corse, ont été évacués pendant deux heures, lundi 3 février après-midi, après une fausse alerte à la bombe, selon nos confrères de France 3 Corse ViaStella.

L'ordre d'évacuation a été donné en début d'après-midi, après qu'un appel téléphonique anonyme a annoncé qu'une bombe avait été déposée dans un lycée de la ville. Les milliers de lycéens, leurs enseignants, ainsi que les employés de l'administration et des services techniques ont été priés de quitter les lieux.

Des démineurs de la Sécurité civile, accompagnés de chiens spécialisés dans la recherche d'explosifs, ont été déployés dans les établissements, à la recherche d'un éventuel engin. Nos confrères de France 3 Corse ViaStella publient sur Twitter une photo d'une équipe de déminage.

#Corse les démineurs au lycée du Fango #Bastia , après la quadruple alerte à la bombe pic.twitter.com/V7yN1tAyV0
— France 3 Corse (@FTViaStella) February 3, 2014

Peu avant 16 heures, les élèves ont été priés de réintégrer leurs établissements respectifs. Il s'agissait d'une fausse alerte, indique France 3 Corse.

#Corse Les élèves des 4 lycées de #Bastia réintègrent les établissements 2H après la quadruple fausse alerte à la bombe...
— France 3 Corse (@FTViaStella) February 3, 2014

Cette alerte à la bombe est intervenue durant une visite à Ajaccio de la ministre de la Réforme d'Etat, de la Décentralisation et de la Fonction publique, Marylise Lebranchu. Elle survient aussi alors que des dizaines de jeunes ont affronté policiers et gendarmes à Corte, mercredi 29 janvier, à la fin d'une manifestation nationaliste.