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Chantal Jouanno : Nicolas Sarkozy "m'avait traînée dans la boue"

L'ancienne ministre des Sports s'explique après avoir évoqué sur Twitter "des raisons personnelles d'être contre" le président candidat.

franceinfo

France Télévisions

Publié le 18/04/2012 14:09 Mis à jour le 24/04/2012 17:41

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Chantal Jouanno, le 4 octobre 2011 au Sénat, à Paris.  (FRED DUFOUR / AFP) — Chantal Jouanno, le 4 octobre 2011 au Sénat, à Paris. (FRED DUFOUR / AFP)

Elle ne votera pas Hollande. Mais elle aurait eu "des raisons de le faire". Chantal Jouanno explique à 20 Minutes, mercredi 18 avril, les différends qu'elle a eus avec Nicolas Sakorzy lorsqu'elle était au gouvernement. Des confidences qui font suite à un tweet, mardi soir. "Après Amara et Hirsch, j'ai aussi des raisons personnelles d'être contre Nicolas Sarkozy, mais je voterai pour lui car il est le seul à oser", a écrit l'ancienne secrétaire d'Etat à l'Ecologie sur le réseau social.

Elle s'en explique en ces termes, mercredi, auprès du quotidien gratuit : "J’ai eu des oppositions violentes avec Nicolas Sarkozy, notamment sur la taxe carbone. Il m’avait alors traînée dans la boue. Ou du moins, désavouée violemment."

"Tout le monde le sait, c’est de notoriété publique"

Des "passes d’armes avec Sarkozy, il y en a eu d’autres", ajoute-t-elle, citant au passage "la réintégration de Franck Ribéry dans l’équipe de France". Chantal Jouanno, alors ministre des Sports, s’y était opposée. "Nicolas Sarkozy m’a dit : 'Ce n’est pas ton boulot'." Pour autant, les désaccords "les plus violents ont été sur les questions écologiques. Tout le monde le sait, c’est de notoriété publique."

Malgré tout, la sénatrice UMP de Paris appelle à voter pour le président candidat. "J’ai écrit ce tweet parce que j’étais scandalisée de la position de Hirsch et Amara qui, eux, n’ont jamais eu de problèmes de fond" avec Nicolas Sarkozy, explique-t-elle à 20 Minutes, précisant qu'elle sera "normalement" présente à la réunion publique du chef de l'Etat à Saint-Maurice (Val-de-Marne), jeudi. A moins que ce dernier n'en décide autrement.