Incendie de Vaulx-en-Velin : la "copropriété dégradée" faisait l'objet d'un "plan de sauvegarde", explique le vice-président de la métropole de Lyon
La priorité pour Renaud Payre c'est d'accompagner ces 38 familles qui n'ont plus de logement. Une enquête est en cours pour déterminer les causes de cet incendie.
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"Nous connaissons cet immeuble" dans lequel s'est déclaré l'incendie qui a fait 10 morts vendredi 16 décembre à Vaulx-en-Velin, explique sur franceinfo Renaud Payre, vice-président de la métropole de Lyon, délégué à l'habitat, au logement social et à la politique de la ville. Il faisait partie de ces "copropriétés dégradées" pour lesquelles avait été débloqué "un plan de sauvegarde de 50 millions d'euros".
franceinfo : Connaissiez-vous cet immeuble et suscitait-il des inquiétudes particulières ?
Renaud Payre : Oui, bien sûr que nous connaissons cet immeuble, comme nous connaissons l'ensemble de ces copropriétés privées, en plein cœur d'une politique de rénovation urbaine dans le quartier du Mas du Taureau, à Vaulx-en-Velin. Nous le connaissons d'autant plus que, dès notre arrivée à l'été 2020, nous avons engagé avec l'Etat et la ville un plan de sauvegarde, comme on dit pour les copropriétés dégradées, d'environ 50 millions d'euros pour accompagner les copropriétaires, qui sont souvent des personnes et des familles modestes.
Quand vous parlez de copropriétés dégradées, cela veut-il dire qu'il pouvait y avoir des inquiétudes sur la sécurité du bâti ?
En fait, dans les quartiers populaires de notre pays, il y a des logements sociaux, mais il y a aussi des copropriétés. Et souvent, ce sont des personnes qui n'arrivent plus à faire face à leurs charges. Ce sont des familles modestes qui ont besoin d'une aide publique. C'est précisément ce que nous faisons avec l'Etat en donnant ce nom un peu jargonneux de copropriété dégradée. Concernant ce quartier, nous avons pris la mesure dès l'été 2020 et nous avons voté et signé ce plan de sauvegarde pour précisément accompagner les copropriétaires. Ensuite, les travaux prennent un peu de temps.
Cette situation de dégradation peut-elle avoir un lien avec la propagation de l'incendie de la nuit dernière ?
Toute personne qui s'aventure aujourd'hui à trouver des causes à cette situation dramatique, arguant d'événements dont on ne peut pas mesurer la véracité, prend des risques. Il y a une justice dans ce pays qui va travailler. Aujourd'hui, nous ne savons pas ce qui s'est exactement passé au cours de cette nuit. Là, notre priorité, c'est d'accompagner ces 38 familles, une centaine de personnes, pour qu'elles aient un lieu où dormir ce soir et ce week-end. Nous avons trouvé un lieu avec l'Etat dans la commune très proche de Meyzieu. Mais ça ne suffit pas. Nous sommes en train de mobiliser l'ensemble des bailleurs sociaux sur l'ensemble de la métropole pour qu'il y ait des solutions.
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