Une seule arme utilisée dans la tuerie de Chevaline
L'enquête sur la tuerie de Chevaline se poursuit et connait plusieurs développements. En France, le procureur a confirmé qu'une seule arme avait été utilisée pour perpétrer le quadruple meurtre. Au Royaume-Uni, le quartier où se trouve la maison de Saad al-Hilli a été évacué une bonne partie de la matinée.
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Le cordon de sécurité qui encerclait la maison des al-Hilli en Angleterre a été levé en début d'après-midi. La police britannique perquisitionne depuis trois jours la demeure de la famille tuée en Haute-Savoie, et ce lundi, elle a fait évacuer les abords du domicile.
Les enquêteurs redoutaient la présence dans le domicile de "substances potentiellement explosives" . Les artificiers sont intervenus mais n'ont pas trouvé de substances dangereuses. Ils ont quitté les lieux vers 13h30.
Une seule arme utilisée
En France, les saisies opérées dans la caravane de la famille ont permis de récupérer l'ordinateur portable du père. Il s'agit du deuxième ordinateur saisi depuis le début de cette affaire.
Par ailleurs, les enquêteurs ont analysé les 25 douilles retrouvées sur les lieux. Ils sont désormais certains qu'une seule arme a été utilisée. Néanmoins il ne confirment pas le calibre de cette arme.
Dimanche, la petite fille de 7 ans, Zainab, est sortie du coma. Elle a pu s'exprimer et s'est dite terrorisée. Pour les enquêteurs, cela veut dire qu'elle se souvient de ce qui s'est passé. Son témoignage sera capital. Il interviendra quand les médecins auront décidé que la fillette peut le supporter.
Saad al-Hilli sur un projet secret défense ?
Le père de la famille al-Hilli était un ingénieur à Surrey Satellite Technology (SSTL), une entreprise de satellites basée au sud de Londres. Selon la presse britannique, il travaillait sur un contrat secret en relation avec l'industrie de défense britannique.The Mail évoquait dimanche un projet de défense européen gigantesque en lien avec la Russie et la Chine.
Le quotidien rapporte que Saad Al-Hilli avait récemment visité une section de sa société qui aidait la Chine à redessiner la carte du pays via des images satellites. Selon le journal anglais, Saad al-Hilli avait également accès à des informations qui pouvaient valoir cher pour la concurrence.
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