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Un homme fauche dix passants sur le marché de Noël de Nantes, avant de se poignarder

Il s'agirait d'un "cas isolé", selon la procureur de la République de Nantes.

franceinfo

France Télévisions

Publié le 22/12/2014 19:58 Mis à jour le 22/12/2014 22:29

Temps de lecture : 2min

Un homme au volant d'une camionnette a foncé sur des passants, sur le site du marché de Noël de Nantes (Pays de la Loire), Place royale, le 22 décembre 2014. (GEORGES GOBET / AFP)

Une camionnette a foncé sur la foule, massée place Royale à Nantes (Loire-Atlantique), lundi 22 décembre, à l'occasion du marché de Noël de la ville, provoquant au moins dix blessés. Le pronostic vital de l'un d'entre eux est engagé.

"Vers 19 heures, un dramatique accident s'est produit sur le marché, détaille à francetv info Gilles Nicolas, adjoint à la sécurité de la ville de Nantes. Un individu au volant d'une camionnette s'est jeté délibérément sur les gens." Après avoir foncé sur la foule, le conducteur "né en 1970, s'est ensuite asséné neuf coups de couteau", selon une source proche du dossier.

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— fabien magnenou (@fmagnenou) December 22, 2014

"Un cas isolé"

D'après la procureur de la République Brigitte Lamy, il s'agirait, selon les premiers éléments de l'enquête, "d'un cas isolé". "Contrairement à ce que laissaient penser certaines rumeurs, le forcené n'a pas crié "Allah akbar" (Dieu est le plus grand) après le drame, précise-t-elle : il n'y a pas "de revendication particulière". "Un carnet a été découvert à côté de la camionnette, ajoute la procureure. On est en train de l'étudier."

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— Romain Caillet (@RomainCaillet) December 22, 2014

Déjà un chauffard la veille à Dijon

D'après la magistrate, le drame "ressemble, sous réserve de vérifications, à un acte du même genre que ce qui s'est produit à Dijon". La veille, un chauffard avait fauché 13 personnes dans la ville de Côte-d'Or. L'homme avait crié "Allahou Akbar" durant l'attaque pour, dit-il se donner du courage et non par revendication religieuse. Il ne s'agit pas d'une "attaque terroriste", mais "de l'œuvre d'un déséquilibré", a précisé le procureur de la République : il souffre d'une "psychose ancienne et lourde".