Un Coran brûlé dans une mosquée de Villeurbanne, le suspect interpellé et placé en garde à vue

Le maire de la ville, située près de Lyon, a condamné "un acte islamophobe de plus" et assuré de son soutien "l'ensemble des fidèles de la mosquée".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Un Coran dans une mosquée à Paris, le 7 septembre 2019. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)
Un Coran dans une mosquée à Paris, le 7 septembre 2019. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Un nouvel acte antimusulman. Un Coran a été volé et brûlé dans une mosquée de Villeurbanne, dans la banlieue de Lyon, ont annoncé mardi 3 juin ses reponsables. Dans la nuit de dimanche à lundi, peu avant la première prière du matin, "un individu à visage découvert s'est introduit dans la salle de prière, s'est emparé d'un exemplaire du Coran, l'a incendié puis l'a déposé à l'extérieur de l'édifice avant de prendre la fuite", a détaillé le Conseil des mosquées du Rhône (CMR) dans un communiqué.

Le parquet de Lyon a déclaré à l'AFP que l'homme soupçonné de cet acte avait été interpellé mardi soir et placé en garde à vue. Il s'agit d'un majeur, dont l'âge n'a pas été précisé.

"Profanation odieuse"

Il s'agit d'un "acte islamophobe d'une extrême gravité (...) dans un contexte déjà marqué par les violences à l'encontre de notre communauté" et "nous avons déposé plainte", ont écrit les responsables de la mosquée Errahma sur le site internet du lieu de culte.

Le maire socialiste de Villeurbanne, Cédric Van Styvendael, a condamné "un acte islamophobe de plus" et assuré de son soutien "l'ensemble des fidèles de la mosquée", sur le réseau social Bluesky. Invoquant une "profanation odieuse" et une "atteinte grave à la dignité des fidèles et aux principes fondamentaux de notre république", le CMR, instance fédérative qui regroupe les lieux de culte musulmans du département du Rhône, appelle les autorités à "tout mettre en œuvre pour identifier l'auteur de cet acte et engager des poursuites exemplaires".

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