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Tuerie au Musée juif de Bruxelles : Mehdi Nemmouche refuse d'être extradé vers la Belgique

Le Français soupçonné d'avoir tué trois personnes devrait prochainement être remis à la justice belge.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 04/06/2014 13:24 Mis à jour le 04/06/2014 15:18

Temps de lecture : 2min

Portrait de Mehdi Nemmouche, un Français soupçonné d'avoir assassiné trois personnes à Bruxelles et arrêté le 1er juin 2014, à Marseille (Bouches-du-Rhône). (MAXPPP) — Portrait de Mehdi Nemmouche, un Français soupçonné d'avoir assassiné trois personnes à Bruxelles et arrêté le 1er juin 2014, à Marseille (Bouches-du-Rhône). (MAXPPP)

Finalement, il dit non. L'auteur présumé de la tuerie au Musée juif de Bruxelles, le Français Mehdi Nemmouche, refuse d'être extradé vers la Belgique, selon une source judiciaire. Cette annonce a été faite quelques heures après la fin de sa garde à vue, mercredi 4 juin. Le suspect a donc changé d'avis : selon son avocat, lundi, Mehdi Nemmouche n'était "pas opposé" à son extradition. Mais son refus ne devrait que retarder la procédure. In fine, c'est la justice française qui tranchera, dans un délai probable de quelques semaines.

Soupçonné d'avoir tué le 24 mai trois personnes et d'avoir laissé dans un état désespéré une quatrième victime, cet homme de 29 ans a passé près de cinq jours en garde à vue dans les locaux de la Direction générale de la sécurité intérieure à Levallois-Perret (Hauts-de-Seine). Son interrogatoire avait été prolongé de manière exceptionnelle au-delà des quatre jours habituels en matière de terrorisme. Cette mesure avait été ordonnée en raison des nécessités de la coopération internationale.

Suspect mutique

Mehdi Nemmouche, qui a passé un an en Syrie avant de revenir en Europe, comptait-il frapper encore ? "C'est impossible de répondre à cette question", a répondu dimanche le procureur de Paris, François Molins. Le tireur présumé est resté mutique face aux enquêteurs lors de sa garde à vue.

Selon toute vraisemblance, après s'être vu délivrer son mandat d'arrêt européen, le suspect sera placé en détention le temps de la procédure de remise à la Belgique. L'enquête se poursuit dans les deux pays.

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