Quatre mois après la tuerie du musée juif de Bruxelles, l'établissement rouvre ses portes
Quatre personnes y avaient été abattues le 24 mai.
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Le 24 mai, un homme a fait irruption dans le hall d'entrée du musée juif de Bruxelles, tirant à bout portant sur un couple de touristes israéliens, avant d'abattre avec une kalachnikov une bénévole, puis un jeune qui gérait l'accueil. Quatre mois après le drame, alors que le tireur présumé, le Français Mehdi Nemmouche, a été inculpé pour "assassinat dans un contexte terroriste", l'établissement à rouvert ses portes, dimanche 14 septembre.
"Ceux qui s'attaquent lâchement à un musée, ceux qui représentent la version la plus rétrograde de l'islam, ceux qui voudraient voir notre musée fermé (...) ceux qui prêchent la bêtise, la brutalité, l'ignominie, l'horreur indicible... qu'ils sachent que nous sommes plus que jamais debout", a déclaré avec émotion le président du musée, Philippe Blondin, devant quelque 300 personnes, dont le Premier ministre belge, Elio Di Rupo. "Tous les comportements, tous les actes antisémites ou racistes doivent être vigoureusement dénoncés, poursuivis et sanctionnés", a pour sa part rappelé le chef d'Etat, invitant "tous les citoyens" à aller visiter le musée, en hommage aux victimes et pour dire que "l'humanité [est] plus forte que la barbarie".
Elio Di Rupo a également évoqué la coalition internationale en cours de formation pour combattre l'Etat islamique (EI), groupe jihadiste dont Mehdi Nemmouche se réclame.
Des mesures de sécurité draconiennes
Pour cette réouverture solennelle du musée en plein coeur de la capitale belge, la rue avait été barrée par des policiers. Les personnes souhaitant entrer doivent passer sous un portique de sécurité, leurs sacs sont fouillés et leurs vêtements palpés. En Belgique, où la communauté juive compte entre 35 000 et 40 000 personnes, les synagogues et les écoles juives sont de longue date protégées par des dispositifs policiers. Le musée "était l'une des dernières institutions" à y échapper.
"C'est une violence qui nous est imposée de l'extérieur, nous n'avons pas le choix", a réagi Georges Ingbert, administrateur de la Caserne Dossin, camp de transit pendant la Deuxième guerre mondiale devenu un musée de l'Holocauste, à Malines (Nord). A terme, après la reconstitution de l'attaque, des travaux doivent être entrepris pour construire dans l'entrée du musée un sas sécurisé avec une vitre pare-balles.
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