Geôliers de l'EI en Syrie : le procès en appel de Mehdi Nemmouche et Kaïs Al-Abdallah se tiendra du 28 septembre au 23 octobre 2026

Mehdi Nemmouche avait été identifié comme leur ancien geôlier en Syrie par quatre journalistes français. Ils avaient vécu des mois de supplice comme 25 autres otages occidentaux, dont plusieurs avaient été exécutés devant les caméras pour des vidéos de propagande ayant fait le tour du monde.

Article rédigé par franceinfo
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Mehdi Nemmouche lors du verdict du procès pour l'attentat terroriste du Musée juif de Bruxelles, le 12 mars 2019, à Bruxelles. Il a été reconnu coupable de "meurtre terroriste" pour la tuerie antisémite perpétrée en mai 2014, un crime commis à son retour des champs de bataille syriens. (YVES HERMAN / POOL/AFP)
Mehdi Nemmouche lors du verdict du procès pour l'attentat terroriste du Musée juif de Bruxelles, le 12 mars 2019, à Bruxelles. Il a été reconnu coupable de "meurtre terroriste" pour la tuerie antisémite perpétrée en mai 2014, un crime commis à son retour des champs de bataille syriens. (YVES HERMAN / POOL/AFP)

Le procès en appel de Mehdi Nemmouche et Kaïs Al-Abdallah se tiendra du 28 septembre au 23 octobre 2026, a appris lundi 16 juin France Inter de source proche du dossier. 

Le jihadiste Mehdi Nemmouche avait fait appel en mars de sa condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité - assortie d'une période de sûreté de 22 ans, pendant laquelle il ne pourra pas demander de libération anticipée. Il avait été déclaré coupable d'avoir été un geôlier en Syrie du groupe État islamique et notamment de quatre journalistes français.

Les journalistes en question sont Didier François, Édouard Elias, Nicolas Hénin et Pierre Torres, détenus pendant près d'un an par le groupe jihadiste État islamique en Syrie en 2013 et 2014. Le Syrien Kaïs Al-Abdallah avait également fait appel de sa condamnation à 20 ans de réclusion criminelle.

La cour d'assises spéciale de Paris avait étendu le périmètre des victimes reconnues à l'ensemble des 25 journalistes et humanitaires occidentaux kidnappés en Syrie, dont certains ont été assassinés dans des vidéos de propagande. Le procès avait duré cinq semaines.

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