Cet article date de plus de neuf ans.

Selon le pape, "le monde est en guerre", mais il ne s'agit pas d'une guerre de religions

Le souverain pontife a réagi, mercredi, à l'attentat de Saint-Etienne-du-Rouvray à bord de l'avion pontifical.

franceinfo avec Reuters

France Télévisions

Publié le 27/07/2016 17:48 Mis à jour le 27/07/2016 18:12

Temps de lecture : 1min

Le pape François à bord de l'avion pontifical en direction de Cracovie (Pologne), mercredi 27 juillet 2016.  (REUTERS) — Le pape François à bord de l'avion pontifical en direction de Cracovie (Pologne), mercredi 27 juillet 2016. (REUTERS)

"Nous ne devons pas avoir peur de dire la vérité. Le monde est en guerre parce qu'il a perdu la paix", a estimé le pape François, mercredi 27 juillet. Interrogé à bord de l'avion pontifical en direction de Cracovie (Pologne), où se tiennent les Journées mondiales de la jeunesse, il a réagi à la série d'attentats perpétrés ces dernières semaines, et notamment l'assassinat du père Jacques Hamel mardi, à Saint-Etienne-du-Rouvray (Seine-Maritime).

"Le mot que l'on répète souvent en ce moment est insécurité, mais le véritable mot est guerre", a-t-il déclaré aux journalistes l'accompagnant vers la Pologne où il doit entamer, dans la journée, une visite de cinq jours.

Pour le pape, toutes les religions souhaitent la paix

Selon lui, les récentes attaques peuvent être vues comme une nouvelle guerre mondiale, mais certainement pas une guerre de religion. "C'est une guerre d'intérêts. C'est une guerre pour les ressources naturelles. C'est une guerre pour la domination des peuples. C'est cette guerre", a-t-il expliqué, affirmant que toutes les religions souhaitent la paix.

Enfin, le pape François a qualifié le père Jacques Hamel, égorgé par deux hommes se revendiquant de l'organisation Etat islamique, mardi, dans l'église de Saint-Etienne-du-Rouvray, de "prêtre saint", ainsi qu'une innocente victime parmi tant d'autres.

Il a remercié les nombreuses personnes qui ont exprimé leurs condoléances après la mort de Jacques Hamel, et plus particulièrement le président François Hollande avec qui il s'est entretenu mardi.