Attaque du Thalys : le principal accusé reconnaît "l'ensemble des faits" au premier jour du procès de l’attentat déjoué,puis se rétracte
En août 2015, Ayoub El Khazzani est monté à bord d’un train Thalys Amsterdam-Paris armé d’une kalachnikov et de munitions. Mais il a été maîtrisé par des passagers avant de pouvoir commettre un massacre.
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Le principal accusé au procès de l’attentat déjoué du Thalys, Ayoub El Khazzani, a reconnu les faits lundi 16 novembre au premier jour de l’audience devant la cour d’assises spéciale de Paris, selon la journaliste de franceinfo présente sur place. Lorsque le président lui a demandé s’il reconnaissait l’ensemble des faits, l’accusé a répondu "oui, l'ensemble".
Deux heures plus tard, il change d'avis. "C'était pas pour massacrer, c'était pour les soldats américains", dit-il, provoquant l'exaspération du président. "Je vous ai posé trois fois la question", souligne le magistrat, demandant à nouveau à El Khazzani, qui insiste pour s'exprimer en français - hésitant -, de ne pas se priver de l'interprète pour que ses explications soient "plus fluides".
"Je suis désolé pour les victimes"
Quelques mois avant les attentats du 13-Novembre, le 21 août 2015, Ayoub El Khazzani est monté à bord d’un train Thalys Amsterdam-Paris armé d’une kalachnikov et près de 300 munitions. Il avait tiré au pistolet sur un passager qui lui avait arraché son arme, le blessant gravement, avant d'être maîtrisé par d'autres, notamment des militaires américains en vacances.
Aux enquêteurs, il avait expliqué que ses cibles désignées étaient les Américains uniquement, assurant qu'il savait qu'ils étaient militaires malgré leur tenue de vacanciers. "Je suis désolé pour les victimes", "je suis hanté", a déclaré El Khazzani.
L’accusé comparaît avec trois autres personnes soupçonnées de l’avoir aidé. Selon le parquet national antiterroriste, l'assaillant avait reçu ses instructions du jihadiste belge Abdelhamid Abaaoud, avec lequel il avait séjourné en Syrie au sein du groupe Etat islamique. Soupçonné d'avoir coordonné les attentats du 13 novembre 2015, Abdelhamid Abaaoud avait été tué trois jours plus tard à Saint-Denis. Le verdict devrait être rendu le 18 décembre.
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