Attentat à Strasbourg : les dernières heures de Cherif Chekatt
L'homme le plus recherché de France, Cherif Chekatt, a pu être localisé jeudi 13 décembre au soir grâce à deux témoins. Il était 21 heures lorsque des policiers l'ont abattu dans le quartier du Neudorf de Strasbourg (Bas-Rhin), où il avait grandi.
Gisant sur le trottoir, entouré par des enquêteurs, se trouve le corps sans vie de Cherif Chekatt. Quelques minutes plus tôt, jeudi 13 décembre, il a été abattu par la police en pleine rue. La cavale de l'homme le plus recherché de France a pris fin dans le quartier du Neudorf, à Strasbourg (Bas-Rhin), où il a grandi. Dès jeudi après-midi, les forces de l'ordre investissent le quartier. Sous l'œil des riverains, des équipes du Raid et de la BRI, aidées de drones, réalisent de minutieux contrôles des jardins. Sur la base de certains des 800 appels qu'ils ont reçus, les enquêteurs ont la certitude que Cherif Chekatt se cache là.
Les forces de l'ordre applaudies par les riverains
À la suite de ces deux signalements, la présence de Cherif Chekatt est confirmée par des images de vidéosurveillance. Traqué, l'homme se terre alors près d'une zone pavillonnaire, dans les environs de ces jardins ouvriers. La nuit tombe sur Strasbourg et l'étau se resserre autour du fugitif. À 21 heures, au 74 rue du Lazaret, une voiture de la police de sécurité du quotidien repère un homme semblant blessé à la porte d'un immeuble. La patrouille fait alors demi-tour et se rapproche de l'individu suspect. Le fugitif ouvre le feu en premier. Deux des trois policiers ripostent. Plusieurs cartouches sont tirées et Cheric Chekatt s'écroule.
Sur une photo, on voit son arme, un revolver semblable à celui utilisé mardi 11 décembre, à quelques centimètres de lui. Dans le voisinage, des riverains entendent la scène se jouer en direct. Peu à peu, dans le quartier bouclé par la police, l'information de la mort du terroriste se répand. Certains riverains klaxonnent, d'autres applaudissent les forces de l'ordre. Pour Strasbourg, c'est la fin de deux jours d'angoisse.
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