Assassinat de Samuel Paty : trois nouveaux suspects mis en examen
Sept personnes sont déjà mises en examen pour "complicité d'assassinats terroristes" ou "association de malfaiteurs terroriste criminelle".
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Trois nouveaux suspects dans l'affaire de l'assassinat de Samuel Paty ont été mis en examen vendredi 6 novembre pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle". Ils avaient été interpellés lundi, selon une source judiciaire.
Selon cette source, il s'agit de deux jeunes hommes âgés de 18 ans et d'une jeune femme de 17 ans, suspectés d'avoir échangé des messages avec l'assaillant tchétchène via les réseaux sociaux, notamment Snapchat, dans les semaines qui ont précédé l'assassinat. Ces messages ont été retrouvés lors de l'examen par les techniciens de la Direction de la sécurité intérieure (DGSI) des supports numériques de l'assaillant, et notamment de son téléphone.
Dans cette affaire, six personnes ont déjà été mises en examen pour "complicité d'assassinats terroristes", et une personne pour "association de malfaiteurs terroriste criminelle". Parmi ces mis en examen, le parent d'élève de 48 ans qui avait posté deux vidéos appelant à la mobilisation contre l'enseignant, le militant islamiste Abdelhakim Sefrioui, et trois relations de l'assaillant (Naïm B., Azim E. et Yussuf C.). On compte également deux collégiens de 14 et 15 ans soupçonnés d'avoir été payés pour indiquer le professeur à l'assaillant.
187 enquêtes ouvertes en France
Par ailleurs, 187 enquêtes ont été ouvertes en France pour "menaces", "provocation à la commission d'infractions violentes" ou "apologie du terrorisme", depuis l'assassinat de l'enseignant, le 16 octobre dernier. Ces affaires correspondent le plus souvent à des propos tenus ou relayés via les réseaux sociaux. Près de 2 000 signalements ont été transmis à la plateforme Pharos, qui examine les contenus haineux en ligne en vue d'éventuelles ouvertures d'enquêtes.
Samuel Paty, enseignant de 47 ans, a été décapité le 16 octobre à la sortie de son collège de Conflans par Abdoullakh Anzorov, un réfugié d'origine russe tchétchène de 18 ans, pour avoir montré des caricatures de Mahomet lors de cours sur la liberté d'expression
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