Attentat à la basilique Notre-Dame à Nice : Jean Castex exprime son "émotion", sa "compassion" et son "indignation"
Samedi matin à Nice, lors de l'hommage national aux victimes de l'attaque qui a fait trois morts, le Premier ministre a déclaré que le terrorisme s'en prenait "à ce qui fait notre identité, à notre liberté, à notre culture et enfin à nos vies".
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2020/11/07/phpVIlBOn.jpg)
Il est venu "apporter les condoléances de la nation toute entière" aux proches de Nadine Devillers, Vincent Loquès et Simone Barreto Silva. Lors de l'hommage national aux trois victimes de l'attentat à la basilique Notre-Dame à Nice (Alpes-Maritimes), samedi 7 novembre, le Premier ministre, Jean Castex, a exprimé samedi son "émotion", sa "compassion" et son "indignation", neuf jours après l'attaque meurtrière qui a frappé la ville.
"C'est la France qui à chaque fois est visée et est la cible du terrorisme, mais Nice aura payé un lourd tribut", a déclaré le Premier ministre lors de cette cérémonie organisée sur les hauteurs de la ville, à la colline du Château, évoquant cet attentat et celui qui avait fait 86 morts sur la promenade des Anglais, le 14 juillet 2016.
"Le 29 octobre, un terroriste a volé trois vies au cœur même d'une église", s'est ému Jean Castex, en évoquant une "profanation".
Il n'a pas uniquement profané un lieu de culte, il a aussi profané cet esprit d'accueil et d'hospitalité dont la ville de Nice a fait un idéal.
Jean Castexlors de l'hommage national aux victimes de l'attentat de Nice
"Le terrorisme s'en prend à ce que nous sommes, à ce qui fait notre identité, à notre liberté, à notre culture et enfin à nos vies, a poursuivi le chef du gouvernement. L'ennemi, nous le connaissons, non seulement il est identifié, mais il a un nom, c'est l'islamisme radical, une idéologie politique qui défigure la religion musulmane en détournant ses textes, ses dogmes et ses commandements pour imposer sa domination par l'obscurantisme et la haine", a encore déclaré Jean Castex.
"Nous devons entrer en résistance"
S'exprimant avant lui, le maire LR de Nice, Christian Estrosi, avait salué les trois victimes. "Aujourd'hui la France entière se tourne vers vous pour vous saluer une dernière fois", a-t-il déclaré face aux portraits de Nadine Devillers, Vincent Loquès et Simone Barreto Silva, apportés par leurs proches et la Garde républicaine au début de la cérémonie.
"Tous les trois ensemble, vous êtes toute la diversité, toute l'humanité du peuple de Nice", a poursuivi l'élu, dénonçant une "guerre contre tout ce que nous sommes".
"Nous devons entrer en résistance", a continué Christian Estrosi : "Nous avons maintenant besoin non pas seulement d'un hommage mais aussi de moyens forts, opérationnels, immédiats pour mettre un terme à cette menace, à ces actes barbares".
À regarder
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter