: Vidéo Le frère de Salah Abdeslam "lui conseille de se rendre à la police"
Mohamed Abdeslam, qui vit à Bruxelles, a été interpellé par la police belge, dans la commune de Molenbeek, avant d'être relâché. Il s'est confié à BFMTV.
Mohamed Abdeslam, le frère de Salah Abdeslam, un suspect-clé des attaques terroristes de Paris visé par un mandat d'arrêt international, sort de son silence, dans un entretien diffusé mardi 17 novembre sur BFMTV. "Evidemment, je lui conseille de se rendre à la police", dit-il, "afin que la justice puisse faire toute la lumière sur cette histoire". Il souligne que son frère est "toujours présumé innocent".
Mohamed Abdeslam, qui vit à Bruxelles, avait lui-même été interpellé par la police belge, dans la commune de Molenbeek, avant d'être relâché sans poursuites judiciaires. Un troisième frère Abdeslam, Brahim, est l'un des kamikazes morts dans les attaques qui ont fait 129 morts. Salah, lui, est suspecté d'avoir également fait partie de l'équipe de tueurs qui ont frappé Paris, et fait l'objet d'intenses recherches de police.
"Nous sommes une famille, nous pensons à lui"
"Le mieux effectivement, ce serait de se rendre afin que la justice puisse faire toute la lumière sur cette histoire puisque je vous le rappelle, Salah n'a toujours pas été entendu par les services de police et il est donc toujours présumé innocent", défend son frère Mohamed au micro de BFMTV. "Nous sommes une famille, nous pensons à lui, nous nous demandons où il se trouve, a-t-il peur ? S'alimente-t-il ?", déclare-t-il également.
Interrogé sur sa pratique de l'islam, Mohamed Abdeslam répond qu'il n'est "pas pratiquant". "Salah était quelqu'un qui ne manquait pas à ses obligations : il priait, il ne buvait pas, il se rendait de temps en temps à la mosquée", ajoute-t-il. "Il s'habillait très normalement, un jean, un pull, un gilet", précise-t-il, estimant que rien n'indiquait qu'il s'était radicalisé. "Cela fait bien longtemps que Salah et Brahim font le jeûne, ça ne permet pas à nous qui vivons avec lui de déterminer si c'est un radicaliste ou pas", ajoute-t-il.
"On n'a rien su faire"
"Mais ce que vous devez savoir, c'est que notre famille est choquée, triste, non pas d'apprendre que l'enfant est décédé mais d'apprendre qu'on n'a rien su faire. Vous avez raison, on vivait avec eux, pratiquement tout le temps. C'est une frustration qui nous pèse tous les jours de nous dire qu'on aurait peut-être pu faire quelque chose, peut-être pu éviter quelque chose", dit-il aussi.
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