Match de foot annulé en Allemagne : pas d'explosif trouvé, ni d'interpellation
Les supporters ont dû quitter le stade de Hanovre, à moins de deux heures du coup d'envoi.
Fausse alerte à Hanovre (Allemagne) ? Quatre jours après les attentats de Paris, le stade de la ville a été évacué, mardi 17 novembre alors que devait se tenir un match de football entre la Mannschaft et les Pays-Bas. La chancelière Angela Merkel devait assister à cette rencontre qui devait débuter à 20h45.
Des informations faisaient référence à une ambulance piégée qui aurait été découverte. Mais on a appris en milieu de soirée, par la voix du ministre régional de l'Intérieur de Basse-Saxe, qu'aucun engin explosif n'avait finalement été découvert et qu'il n'y avait eu aucune arrestation.
"Je demande à la population de faire confiance aux forces de sécurité, nous avions de bonnes raisons" pour décider d'annuler la rencontre, a dit à la presse le ministre de l'Intérieur allemand Thomas de Maizière refusant de donner des indications sur la nature précise de la menace.
"Menace concrète"
Un peu plus tôt, Volker Kluwe, responsable de la police de Hanovre avait évoqué une "menace concrète" d'explosion auprès d'une radio locale. "Nous avons eu des indices sérieux selon lesquels un attentat à la bombe était prévu ce soir au stade", avait-il indiqué à la chaîne publique ARD.
Deux heures avant le début du match, la police avait demandé, sur Twitter notamment, aux spectateurs de rentrer rapidement chez eux.
Das Spiel ist soeben abgesagt worden. Bitte begebt euch zügig, aber ohne Panik nach Hause. #GERNED
— Polizei NI (@PNiedersachsen) 17 Novembre 2015
Les spectateurs ont alors quitté l'enceinte dans le calme après l'annonce de l'annulation du match "pour des raisons de sécurité" alors non précisées, pendant que la police bouclait la zone dans un rayon de 500 mètres autour du stade.
Spiel abgesagt! Hier die Durchsage der Polizei. #GERNED pic.twitter.com/geT9mkSDEQ
— Timm Detering (@detesring) 17 Novembre 2015
Les champions du monde, très éprouvés après avoir passé la nuit de vendredi à samedi enfermés dans les vestiaires du Stade de France à la suite de leur rencontre amicale face aux Bleus, marquée par les explosions des trois kamikazes postés à proximité, avaient finalement maintenu le match face aux Pays-Bas.
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