: Vidéo Etat d'urgence : vive passe d'armes entre Laurent Wauquiez et Manuel Valls
Le président Les Républicains de la région Auvergne-Rhône-Alpes, qui défendait le principe de centres de rétention pour les "suspects" d'actes terroristes, a déclenché l'ire du Premier ministre, dans la nuit de mardi à mercredi.
Haute tension à l'Assemblée nationale. Manuel Valls a dénoncé, dans la nuit du mardi 19 au mercredi 20 juillet, une "stratégie" du numéro deux du parti Les Républicains, Laurent Wauquiez, s'écartant de celle de la "droite républicaine", lors de l'examen d'une quatrième prolongation de l'état d'urgence.
C'est l'intervention du député de Haute-Loire et président d'Auvergne-Rhône-Alpes, qui défendait le principe de centres de rétention pour les "suspects" d'actes terroristes, qui a déclenché l'ire du Premier ministre, peu après 2h30.
"Dans ceux à l'origine de très nombreux attentats terroristes au cours des derniers mois, il y avait très souvent des individus qui étaient surveillés par les réseaux de renseignement, classés dans les fichiers S, et qui, si vous aviez appliqué cette mesure, n'auraient pas pu passer à l'acte", a accusé Laurent Wauquiez, demandant de "changer le droit".
Là où "vous invoquez les libertés personnelles des terroristes, nous disons : il n'y a pas de liberté pour les ennemis de la République", a-t-il ajouté, sous des huées à gauche. "Dehors, facho", a-t-on pu entendre sur certains bancs de gauche.
"Cette stratégie, elle vous emportera"
Manuel Valls lui a vertement répliqué, dénonçant des propos "inadmissibles". "Je ne crois pas que ce soit un dérapage de votre part, je pense que c'est une stratégie de votre part, que je ne confonds pas avec la droite républicaine. Cette stratégie, elle vous emportera", a-t-il prédit.
"La France, dont je dirige le gouvernement, ne sera pas celle où seront instaurés des centres où l'on enferme de manière indéterminée, pour un temps indéterminé, des individus que l'on suspecte [de terrorisme]", a ajouté le Premier ministre, selon qui "la notion même de suspect a entraîné ce pays, à des moments donnés, dans son histoire au cours des deux derniers siècles, dans le pire".
"Je ne me laisserai jamais entraîner par un opportuniste dans cette voie-là", a-t-il conclu sous les applaudissements de son camp, après avoir aussi critiqué une mesure "inconstitutionnelle" et contraire à la Convention européenne des droits de l'Homme (CEDH).
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