"Sur le Coran, je vais te baiser" : le procès de Jawad Bendaoud marqué par une vive altercation
Alors que son procès entre dans sa deuxième semaine, le "logeur de Daech" est resté sur la même ligne de défense. Et n'a pas hésité à s'en prendre à l'autre prévenu, Mohamed Soumah.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2018/01/29/phptloVko_1.jpg)
Il est à nouveau sorti de ses gonds. Jugé depuis mercredi pour avoir logé des jihadistes du 13-Novembre, Jawad Bendaoud s'en est vivement pris, lundi 29 janvier, à l'autre prévenu, Mohamed Soumah, accusé d'avoir joué les intermédiaires. "Tu me traites de menteur, sur le Coran je vais te baiser", a lancé le "logeur de Daech". L'incident entre les deux hommes, en désaccord sur un point du dossier, a provoqué une interruption de séance en début de soirée.
"La tete de ma mère je t'ai rien dit, arrête de mentir gros", s'énerve Mohamed Soumah.
— Cécile de Sèze (@CecileDSZ) 29 janvier 2018
"-tu me traites de menteur, sur le Coran je vais te baiser", rétorque #Jawad Bendaoud.
L'audience est suspendue. On les entend encore crier de loin.@RTLFrance
Mais la présidente, Isabelle Prévost-Desprez, a pu reprendre l'examen de la personnalité des prévenus 30 minutes plus tard, en leur présence. Troisième d'une famille d'origine marocaine de cinq enfants, Jawad Bendaoud est le fils d'un restaurateur et d'une assistante maternelle. "Tous mes frères ont bien réussi", a-t-il expliqué. L'aîné est mécanicien pour Airbus, un autre gère une boutique d'antiquités.
"Même pour 150 000 euros, je n'aurais pas hébergé des terroristes"
A l'inverse, Jawad Bendaoud a eu "une scolarité laborieuse", selon l'étude de personnalité. A 20 ans, il est entré dans une spirale carcérale. Il ne souffre, selon les experts, d'aucune pathologie psychiatrique, mais présente "une intolérance à la frustration". Le "logeur de Daech" a confié avoir une idée de reconversion pour l'avenir, mais n'a pas voulu en dire plus.
Pour l'avenir, #Jawad a "une idée mais je vais pas la donner car c'est une très très bonne idée, j'ai trouvé le nom et tout tout".
— Catherine Fournier (@cathfournier) 29 janvier 2018
Jawad Bendaoud en a profité pour marteler sa ligne de défense : il n'était pas au courant des projets de ses hôtes. "Je devais toucher 150 euros. Mais même avec trois zéros, pour 150 000, je n'aurais pas hébergé des terroristes", a-t-il déclaré. Jugé pour "recel de malfaiteurs terroristes", ce délinquant multirécidiviste encourt six ans de prison. Le procès reprendra mardi avec l'audition de parties civiles.
À regarder
-
Une finale en or : "C'est une famille qui a gagné"
-
Laurent Nuñez, Jean-Pierre Farandou... La liste des ministres du gouvernement Lecornu II
-
Cookie, burger : le croissant à toutes les sauces
-
Sauvetage spectaculaire : hélitreuillé depuis l'Arc de triomphe
-
Retour de S. Lecornu : peut-il tenir ?
-
"Je ne l'ai pas tuée" : Cédric Jubillar réaffirme son innocence
-
Oeufs, à consommer sans modération ?
-
Ours : ils attaquent même dans les villes
-
Ce radar surveille le ciel français
-
On a enfin réussi à observer un électron !
-
"Manifestation des diplômés chômeurs, un concept marocain !"
-
Crise politique : "La dernière solution, c'est la démission du président de la République"
-
Le loup fait taire la Fête de la science
-
Les tentatives de suic*de en hausse chez les adolescentes
-
Défi chips : alerte dans un collège
-
Quand tu récupères ton tel à la fin des cours
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
Teddy Riner s'engage pour sensibiliser sur la santé mentale
-
Suspension de la réforme des retraites : les gagnants et les perdants
-
Ukraine : le traumatisme dans la peau
-
L'espoir renaît à Gaza après l'accord de cessez-le-feu
-
Une école pour se soigner et réussir
-
Taux immobiliers : est-ce le moment d'acheter ?
-
La panthéonisation de Robert Badinter
-
Cancer : des patientes de plus en plus jeunes
-
"Le Bétharram breton" : 3 établissements catholiques dénoncés par d'anciens élèves
-
Cessez-le-feu à Gaza : un premier pas vers la paix
-
Quand t'as cours au milieu des arbres
-
Il gravit la tour Eiffel en VTT et en 12 min
-
Pourquoi on parle de Robert Badinter aujourd'hui ?
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter