Obama et Hollande devant le Bataclan pour rendre hommage aux victimes des attentats
Le président américain s'est recueilli dans la nuit de dimanche à lundi devant la salle de spectacle parisienne où 90 personnes ont été tuées par des jihadistes le 13 novembre.
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Immobile, les yeux rivés vers le sol où s'entremêlent des bougies, des drapeaux, des fleurs et des dessins, Barack Obama ne dit pas un mot. Le président des Etats-Unis s'est recueilli, dans la nuit du dimanche 29 au lundi 30 novembre, devant la salle de concert parisienne du Bataclan. C'est ici que le 13 novembre au soir, trois jihadistes ont tiré dans la foule avant de se faire exploser, tuant 90 personnes.
Face au bâtiment, Barack Obama est resté silencieux. Il a fait un pas en avant, s'est penché pour déposer la rose qu'il tenait dans la main, puis a reculé et s'est figé. A sa droite, le président français, François Hollande, qu'il a reçu à la Maison Blanche il y a cinq jours. A la droite de ce dernier, Anne Hidalgo, maire de Paris.
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A peine arrivé de Washington à bord d'Air Force One, peu avant minuit, il s'est rendu directement, grâce à l'imposant cortège présidentiel américain, vers cette salle de spectacle de l'est parisien. Pour des raisons de sécurité, la brève visite n'avait pas été annoncée à l'avance par la Maison Blanche. Le président américain doit participer, lundi, à la 21e conférence de l'ONU sur le climat (COP21).
"Nous sommes tous Français"
Seize jours après l'attaque, le Bataclan reste un point de ralliement. Des chefs d'Etat et de gouvernement ou encore le groupe de rock U2 sont venus y rendre hommage aux victimes. Des milliers d'anonymes s'y sont aussi pressés, comme devant les autres lieux où les jihadistes ont frappé.
Depuis cette nuit de terreur, le président américain a multiplié les signes de solidarité avec la France. Quelques heures à peine après le drame, alors que le bilan (130 morts et 350 blessés) n'était pas encore connu, il dénonçait, depuis la Maison Blanche, une attaque visant "toute l'humanité et nos valeurs universelles".
Onze jours plus tard, recevant François Hollande dans le Bureau ovale, il insistait sur les liens singuliers existant entre les deux pays. "Vous nous avez aidés à gagner notre indépendance, nous avons aidé les Français à se libérer du fascisme." "Nous sommes tous Français", avait-il lancé, en français.
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