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Attentats : les dons du sang ont presque quadruplé en Île-de-France dans la semaine du 13 novembre

Ceux qui n'ont pas pû donner, à cause de l'afflux de candidats au don, seront rappelés mi-décembre, explique un responsable de l'Etablissement français du sang.

franceinfo

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Publié le 28/11/2015 17:37 Mis à jour le 28/11/2015 17:52

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Des Parisiens font la queue pour donner leur sang pour les victimes des attentats de Paris, le 14 novembre 2015. (BERTRAND GUAY / AFP) — Des Parisiens font la queue pour donner leur sang pour les victimes des attentats de Paris, le 14 novembre 2015. (BERTRAND GUAY / AFP)

Face aux besoins exceptionnels liés aux attentats du 13 novembre, qui ont fait 130 morts et des centaines de blessés, les habitants d'Île-de-France ont répondu présent. Dans la semaine du 14 au 21 novembre, les dons du sang ont progressé de 280% par rapport à l'année précédente, explique au journal 20 minutes le responsable des prélèvements pour l’Etablissement français du sang (EFS) en Ile-de-France, samedi 28 novembre.

"Je n’avais jamais vu ça. (...) Les gens se sont mobilisés alors même que les autorités leur déconseillaient de sortir de chez eux", se réjouit Djamel Benomar. Le 15 novembre, les collectes de l'EFS avaient dû être annulées pour des raisons de sécurité. Mais la veille, les images montraient l'ampleur de l'offre, même si le responsable de l'EFS assure qu'ils n'ont jamais été débordés : "Nous avions 80 % de nos collaborateurs sur le terrain. Certains sont revenus de congés. (...) Des médecins et des infirmiers nous ont aussi naturellement proposé leur aide."

More and more people waiting for giving their blood at Georges Pompidou's hospital in #Paris #France #JDD pic.twitter.com/4cL8GwRoYk
— Camille Neveux (@camille_neveux) November 14, 2015

Les besoins ayant été atteints, des candidats au don s'étaient vu remettre des tickets de promesses de dons. "Nous allons commencer à rappeler les gens à partir du 14 décembre", explique Djamel Benomar, la fin décembre étant une période compliquée par les vacances scolaires et les épidémies de grippe et de gastro-entérite.