Attentats à Paris : les hôtels et restaurants de la capitale confrontés à de nombreuses annulations
Trois jours après les attaques de Paris, des hôteliers, traiteurs et organisateurs d'événements s'inquiètent face aux conséquences économiques des attentats.
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"Les prochains mois vont être difficiles", confie Didier Le Calvez, PDG du palace Le Briso, lundi 16 novembre. Depuis trois jours, au lendemain des attaques meurtrières à Paris, les hôtels et restaurants de la capitale enregistrent des annulations conséquentes, sur les deux ou trois mois à venir.
"Cela a été le cas après les attentats du mois de janvier. On était tout juste en train de s'en remettre, avec des mois d'octobre, de novembre et de décembre qui avaient les clignotants au vert, mais là, c'est 50% de chiffre d'affaires en moins qui va être enregistré en novembre pour l'hôtellerie", assure le directeur du palace.
"Une catastrophe pour le secteur hôtelier"
De son côté, Vincent Lemaître, PDG du groupe Flo, propriétaire de brasseries parisiennes telles que La Coupole et Bofinger, a ajouté que son groupe enregistrait "50% d'annulations dans ce type d'établissements" depuis samedi. Les annulations se font surtout au niveau des hôteliers et des traiteurs organisateurs de réceptions. "Il est encore trop tôt pour avoir des chiffres, mais il est certain que l'impact économique sera fort pour tout le secteur", ajoute Didier Chenet, président du syndicat d'hôtellerie GNI-Synhorcat à Paris, "comme cela a été le cas en janvier, mais aussi en 1995", lors des attentats dans le RER B.
A Paris, "l''annulation du salon des maires de France est catastrophique pour le secteur hôtelier et représente finalement plus d'impact que la COP21", ajoute Roland Héguy, président de l'Umih, principale organisation patronale de l'hôtellerie-restauration, qui compte parmi ses adhérents le restaurant Le Petit Cambodge, l'une des cibles des tirs terroristes vendredi soir. L'Umih a demandé, lundi au ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, d'être présent à son prochain congrès national à Bordeaux (Gironde), à la fin novembre, afin "d'apporter son soutien à la profession qui se sent déstabilisée".
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