Procès de Salah Abdeslam : "Jugez-le comme vous jugeriez Dupont", plaide son avocat
Une peine de 20 ans de prison, avec 13 ans de sûreté a été requise. Le jugement est mis en délibéré.
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"Jugez-le comme vous jugeriez Dupont !" Sven Mary, l'avocat de Salah Abdeslam, a demandé, jeudi 8 février, à la justice belge de rester impartiale avec son client et de se concentrer uniquement sur le dossier de la fusillade avec des policiers en mars 2016 pour lequel il est jugé à Bruxelles. "Ce dossier est pollué par tout ce que vous avez lu, vu, entendu", a-t-il encore lancé.
Présent le premier jour de son procès, lundi, le seul membre encore en vie des commandos jihadistes du 13-Novembre a ensuite refusé de comparaître. Malgré son absence, l'avocat de la défense a maintenu sa plaidoirie au dernier jour de procès pour tenter de démonter l'accusation, qui a réclamé 20 ans de prison, dont treize de sûreté. Soit le maximum pour les faits jugés.
Il affirme qu'Abdeslam n'a pas tiré sur la police
Alors que Salah Abdeslam avait défié ses juges lundi, disant placer sa confiance seulement en "Allah", Sven Mary l'a dépeint en "stoïcien qui accepte le sort qui est le sien". Pour lui, son client n'est ni auteur ni "coauteur" – la thèse de l'accusation-des tirs d'armes automatiques essuyés par des policiers lors d'une perquisition le 15 mars 2016 dans la commune bruxelloise de Forest.
Sur les armes: "Basez vous sur les éléments scientifiques, sur les éléments juridiques. Les éléments scientifiques disent: il n'y a pas d'ADN, donc il n'y a pas touché" #Abdeslam
— helenesergent (@helenesergent) 8 février 2018
Sven Mary découpe presque mot à mot les éléments constitutifs des infractions pour démontrer que Salah #Abdeslam ne peut être considéré comme co-auteur
— helenesergent (@helenesergent) 8 février 2018
Peu avant 17h30 la présidente du tribunal Marie-France Keutgen a clos les débats sans annoncer de date de prononcé du jugement. Une nouvelle audience se tiendra le 29 mars, mais sans Abdeslam ni son coprévenu Sofiane Ayari, pour débattre de la recevabilité d'une association de victimes du terrorisme comme partie civile. Le jugement devrait ensuite être mis en délibéré.
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