Attentat de Nice : le procès a débuté à Paris
Six ans après le tragique attentat survenu le 14 juillet 2016 sur la promenade des Anglais à Nice, le procès de huit personnes soupçonnées d'avoir été reliées à l'organisation du drame s'est ouvert. Pour les familles de victime n'ayant pas pu se déplacer, un dispositif de retransmission a été mis en place à Nice.
Les premiers accusés arrivent au tribunal de Paris, un palais de justice sous haute surveillance. Un important dispositif policier a été déployé pour sécuriser l'ouverture du procès de l'attentat de Nice (Alpes-Maritimes). Quelques rares victimes ont fait le déplacement depuis la Côte d'Azur. Célia Viale a perdu sa mère sur la promenade des Anglais et son père a été blessé. "Elle n'est plus là pour se défendre. Elle n’est plus là pour expliquer. Mon père est toujours là, il a été blessé dans l'attentat mais c'est trop dur et moi je me sens la force de pouvoir le faire, donc je veux pouvoir témoigner pour elle, dire la personne que c'était", explique-t-elle. À 900 km de là, à Nice, une salle a été spécialement aménagée pour la diffusion simultanée du procès. Seloua Mensi a perdu sa sœur. Elle tenait assister à cette première retransmission : "Je suis stressée, j'ai le cœur lourd et bien entendu j'ai très mal. J’attendais ce procès avec impatience. Six ans ça peut paraître long mais c’était le temps nécessaire pour être forte et faire face à ce procès."
Les huit accusés s'exprimeront mardi 6 septembre
Un procès pour l’Histoire qui doit durer trois mois. Avec un grand absent, Mohamed Lahouaiej-Bouhlel, l'auteur de l'attentat de Nice, abattu par la police le 14 juillet 2016 au volant de son camion. Huit personnes sont jugées à partir de ce lundi 5 septembre par la cour d'assises spéciale. Au moins trois d’entre elles sont soupçonnées d’avoir été au courant de son adhésion au jihad armé. Mais l’enquête n’a pas permis d’établir si les accusés étaient au courant de son projet d'attentat à Nice. "Ils ont participé à la perpétration de l’attentat en étant transportés dans le camion, en faisant des repérages. Certains en fournissant des armes", estime Stéphane Erbs, l’une des victimes de l’attentat. Les accusés auront la parole pour la première fois mardi 6 septembre. Les parties civiles auront cinq semaines pour témoigner.
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