Attentat de Nice : 2 600 personnes demandent à être reconnues victimes
Au moins 224 personnes pourraient être écartées par la cour d’assises spéciale. Le cas des pompiers, policiers, secours et autres primo-arrivants, pour certains encore choqués par ce qu'ils ont vu, pourrait lui-aussi faire débat.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2023/01/03/63b4086f8a6a5_procenice000-32hp3gz-1.jpg)
Trois semaines après le verdict du procès de l'attentat de Nice, la cour et les avocats vont se retrouver une nouvelle fois pendant trois jours, à partir de mardi 3 janvier, dans la salle dites des grands procès, au Palais de Justice de Paris, pour débattre cette fois de la recevabilité des parties civiles.
L’attentat au camion avait tué 86 personnes et blessé plusieurs centaines d'autres sur la Promenade des Anglais le 14 juillet 2016. Sur les 25 000 personnes présentes ce soir-là, environ 2 600 ont demandé à être reconnues victimes de l’attaque par la justice Mais toutes n’obtiendront pas ce statut : au moins 224 personnes pourraient ainsi être écartées par la cour d’assises spéciale. C’est en tout cas ce que va demander le parquet antiterroriste.
Au cœur de l’analyse du parquet, la trajectoire du camion
L’un des critères principaux est celui de la trajectoire du camion, le parquet antiterroriste estimant notamment que les personnes qui se trouvaient à proximité de l’attentat, mais qui n’étaient pas directement visées par le poids lourd ne pourront pas toutes être reconnues parties civiles. Une position qui va à l'encontre de ce que dit la loi, estime pour sa part Me Virginie Leroy, qui représente une centaine de victimes : "Il y a quand même beaucoup de victimes qui sont venues témoigner, souligne-t-elle, qui ont été saisies, apeurées, traumatisées par ce qui s'est passé, mais qui n'étaient pas sur la trajectoire du camion."
"Ces personnes-là doivent pouvoir être reçues parce que le préjudice subi, et j'insiste, est la seule condition posée par la loi : il n'est pas contestable qu'il est né de l'attentat."
Me Virginie Leroyà franceinfo
Le cas des primo intervenants risque aussi de faire débat : pompiers, policiers, secours, arrivés après l'attaque et pour certains encore choqués par ce qu'ils ont vu. Pour eux, le statut de parties civiles n'est pas valable, avait affirmé le parquet antiterroriste au début du procès pénal le 5 septembre dernier.
À regarder
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
-
Vignes : des algues pour remplacer les pesticides
-
Du Maroc au Népal, en passant par Madagascar, la génération Z structure ses luttes sur Discord
-
À Londres, le café c'est dans les toilettes
-
De la propagande russe dans nos infos locales
-
Ordures ménagères : une taxe toujours plus chère
-
Temu, Shein... ça va coûter plus cher ?
-
C'est très compliqué dès qu'on parle de la France
-
Départ anticipé d’E. Macron : “La seule décision digne qui permet d’éviter 18 mois de crise”
-
Donald Trump : le Venezuela dans sa ligne de mire
-
Hommage à Samuel Paty : des minutes de silence "inutiles" pour sa sœur.
-
Avion low cost : payer pour incliner son siège
-
Otages français en Iran : l'appel de détresse de leurs familles
-
Cédric Jubillar : ses défenseurs passent à l'attaque
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter