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Attentat de Nice : la classe politique réagit

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Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Nathalie Saint-Cricq, chef du service politique de France 2, revient sur l'intervention du chef de l'État, survenue après l'attentat de Nice.

Nathalie Saint-Cricq explique qu’"hier, l'état d'urgence devait être levé, mais il va être poursuivi pour 3 mois. Ça nécessite la venue des députés au Parlement, et du nouveau vote d'une loi pour prolonger de 3 mois." Elle précise aussi que l'Opération Sentinelle sera également poursuivie : "10.000 militaires qui viennent en renfort des policiers et des gendarmes", précise-t-elle. Car selon la journaliste, "Bernard Cazeneuve, François Hollande et Manuel Valls ont parfaitement conscience que les forces de l'ordre sont épuisées, que l'on sort de la période de l'Euro de football, de la surveillance du 14 juillet, et qu'il faut à tout prix avoir une relève."

Une union nationale écornée

La journaliste revient sur l'union nationale qui avait pu accompagner les attentats de Charlie Hebdo ou du Bataclan : "Au début il y a un mouvement de sidération, de panique. On avait vu ce défilé avec les chefs d'État étrangers, avec une espèce de mouvement dans la population qui était derrière la République qui était attaquée." Mais Nathalie Saint-Cricq précise aussi qu'"au moment du 13 novembre et du Bataclan, il y avait eu un certain nombre de questions qui se sont posées. Ce matin, elles sont venues assez vite : Georges Fennec, qui était président de la commission parlementaire sur les attentats a commencé à mettre en question l'organisation de la police et surtout du renseignement, en considérant qu'on manquait de traducteurs, que les services n'étaient pas suffisamment coordonnés et qu'il y avait des défaillances." Enfin, la chef du service politique de France 2 rappelle "qu'on est à quelques mois d'une échéance électorale, ce qui peut expliquer que l'union nationale soit un peu entamée".

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