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Tarn : une enquête ouverte après l'agression à l'arme blanche d'un militaire

L'homme affirmait avoir été agressé par deux hommes alors qu'il n'était pas en service. Il a ensuite reconnu avoir menti.

franceinfo

France Télévisions

Publié le 27/05/2016 12:18 Mis à jour le 27/05/2016 21:06

Temps de lecture : 1min

Le militaire a été agressé à Saint-Julien-du-Puy (Tarn), à plusieurs dizaines de kilomètres de sa caserne de Castres, alors qu'il n'était pas en service. (GOOGLE MAPS) — Le militaire a été agressé à Saint-Julien-du-Puy (Tarn), à plusieurs dizaines de kilomètres de sa caserne de Castres, alors qu'il n'était pas en service. (GOOGLE MAPS)

Un militaire a été hospitalisé dans un état grave, jeudi 26 mai, après avoir été agressé à l'arme blanche, à Saint-Julien-du-Puy (Tarn). Le parquet de Castres a ouvert une enquête et ses jours ne sont pas en danger. Membre du 8e régiment des parachutistes d'infanterie de marine de Castres, il n'était pas en service au moment des faits, qui se sont déroulés à une trentaine de kilomètres de sa caserne.

L'homme reconnaît avoir menti sur sa version

Contactée par francetv info, l'armée de terre ne confirme pas que ce militaire ait été en uniforme au moment des faits, comme l'affirment plusieurs médias dont BFMTV et Europe 1. L'homme a d'abord affirmé avoir été abordé par deux hommes lui reprochant les bombardements français en Syrie, avant de le frapper à coups de poings et de lui asséner deux coups de cutter.

Il a rapidement reconnu avoir menti sur cette version, rapporte un journaliste d'Europe 1.

#Castres : le militaire du 8e RPIMa agressé hier reconnaît avoir menti : son agression n'a rien à voir avec les bombardements français. #E1
— Guillaume BIET (@GuillaumeBiet) May 27, 2016

Une source proche du dossier, citée par L'Express, explique que le militaire est connu de la justice pour, notamment, des faits liés aux stupéfiants.