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Tags de cercueils à Paris : trois Moldaves mis en examen et laissés libres

Ils sont soupçonnés d'avoir réalisé des tags au pochoir représentant un cercueil et accompagnés de l'inscription "Soldats français morts en Ukraine", découverts vendredi dans le 7e arrondissement de Paris.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
(Photo d'illustration) (EMMANUEL DUNAND / AFP)
(Photo d'illustration) (EMMANUEL DUNAND / AFP)

Trois jeunes Moldaves, soupçonnés d'être les auteurs à Paris de tags représentant des cercueils avec l'inscription "Soldat français en Ukraine", ont été mis en examen pour "dégradation légère en réunion", a appris franceinfo auprès du parquet de Paris mardi 11 juin. Ils sont placés sous le statut de témoin assisté pour "participation à une association de malfaiteurs". Ils sont laissés libres.

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Le parquet de Paris indique que "les faits reprochés aux mis en examen constituent des tags ayant causé un dommage léger", ainsi "le mobile politique" ne peut "être pris en compte dans l'appréciation du dommage". Tous trois risquent "une peine de travail d'intérêt général et de 15 000 euros d'amende, empêchant le placement sous contrôle judiciaire ou détention provisoire des intéressés".

"Les trois personnes avaient été identifiées par les enquêteurs de la sûreté territoriale comme étant les auteurs des tags commis dans la nuit du 6 au 7 juin 2024", rappelle le parquet de Paris. "Elles ont été interpellées la nuit suivante à proximité du ministère de la Transformation et de la Fonction publique, en possession d’aérosols et de pochoirs similaires à ceux apposés la veille".

Plusieurs affaires similaires sont survenues ces dernières semaines. Cinq cercueils avaient été découverts au pied de la tour Eiffel avec des drapeaux tricolores, portant également l'inscription "Soldats français morts en Ukraine". L'un des trois hommes interpellés dans cette autre affaire était en lien avec l'un des hommes suspectés d'avoir tagué des mains rouges sur le Mémorial de la Shoah mi-mai à Paris, d'après une source policière contactée par franceinfo.

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