Soumission chimique : "Il faut rendre plus complexe" l’accès aux médicaments incriminés, réagit la sénatrice Véronique Guillotin, co-rapporteure de la mission gouvernementale

La co-rapporteure de la mission gouvernementale sur la soumission chimique était invitée sur franceinfo, mardi.

Article rédigé par franceinfo
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La sénatrice de la Meurthe-et-Moselle Véronique Guillotin, le 19 avril 2018. (SAMUEL MOREAU / MAXPPP)
La sénatrice de la Meurthe-et-Moselle Véronique Guillotin, le 19 avril 2018. (SAMUEL MOREAU / MAXPPP)

"Il faut rendre plus complexe" l’accès aux médicaments utilisés lors de soumission chimique, estime, mardi 21 janvier, sur franceinfo la sénatrice Véronique Guillotin, co-rapporteure de la mission gouvernementale à ce sujet, interrogée à l’occasion de la mise en ligne du podcast "Mazan, un procès pour l’Histoire" sur l'application Radio France et franceinfo.fr.

L’Agence du médicament donne "moins de six mois" aux laboratoires pharmaceutiques pour adopter des mesures sur le changement de texture et d’odeur des médicaments. "Une piste sur laquelle les industriels pharmaceutiques doivent se pencher", juge la sénatrice.

"La sensibilisation de tous les professionnels"

La médecin de formation analyse, néanmoins, qu’il "faut laisser le temps" aux industriels de trouver de nouvelles formes à ces médicaments. "Un médicament doit rester efficace et quand on change une forme galénique, on peut soit ralentir ou diminuer une efficacité ou l'annihiler, par exemple", alerte-t-elle.

Autre volet de la prévention contre la soumission chimique, "la formation", poursuit Véronique Guillotin. Une question "rapidement soulevée" lors de son travail parlementaire mais également "lors du procès des viols de Mazan", fin 2024. "La sensibilisation de tous les professionnels en première ligne quand il y a une présupposée victime", telles "les forces de l'ordre, […] l'infirmière, ça peut être la pharmacie, ça peut être le médecin traitant", lui semble essentielle.

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