Six personnes issues de l'ultradroite interpellées après une violente agression près d'une association de travailleurs immigrés à Paris

Les faits ont eu lieu, dimanche, dans la cour d'un immeuble du 10e arrondissement qui accueille une association de travailleurs immigrés.

franceinfo

Radio France

Publié le 17/02/2025 10:57 Mis à jour le 17/02/2025 21:57

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Un véhicule de la police nationale. Image d'illustration. (JEAN-FRANCOIS FREY / MAXPPP)

Six personnes ont été interpellées, dimanche 16 février, après une violente agression près d'une association de travailleurs immigrés dans le 10e arrondissement de Paris, a appris l'Agence Radio France auprès de la préfecture de police.

Le parquet annonce qu'une enquête pour "tentative d’homicide volontaire" a été ouverte. Les gardes à vue des six suspects ont été prolongées lundi soir, toujours selon le parquet.

Une vingtaine de personnes cagoulées

Vers 17 heures, une vingtaine de personnes cagoulées se sont introduites dans la cour d'un immeuble qui accueille l'association, certaines avec des tessons de bouteilles. Les auteurs ont blessé gravement un homme, avant de prendre la fuite.

Les forces de l'ordre ont interpellé six d'entre eux dans une station de métro, les autres ont pris la fuite. Ils sont tous issus de la mouvance de "l'extrême droite radicale", selon une source proche du dossier. La victime a été transportée à l'hôpital avec son pronostic vital engagé.

Il a finalement pu ressortir dans la nuit. Il est adhérent à la CGT, d'après le syndicat. "Quand la porte s'est ouverte et qu'on a vu les visages masqués, cagoulés, on a su qu'ils étaient venus pour en découdre", a déclaré ce militant auprès de France Inter. La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet dénonce sur X "cette attaque, d’une violence inouïe". "J’apporte tout mon soutien à l’ensemble des camarades attaqués. Ne l’oublions pas : le fascisme tue. Résistance", poursuit-elle.

Young Struggle France a appelé à un rassemblement, lundi soir, à 18 heures Gare de l'Est à Paris, pour dénoncer "cette attaque fasciste". Le préfet de police salue "la réactivité des effectifs de police".