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Saint Quentin : le père des 5 enfants morts lors de l'incendie parle

Le père de famille qui a perdu ses cinq enfants lors de l'incendie de son pavillon dans la soirée de samedi dernier, s'est expliqué devant le procureur de Saint-Quentin. Il a parlé d'une soirée normale, sans événement particulier jusqu'au moment du drame.

Ouafia Kheniche

Radio France

Publié le 03/04/2013 08:28 Mis à jour le 02/05/2014 15:05

Temps de lecture : 2min

Après la mort de ses
cinq enfants âgés de 2 à 9 ans dans l'incendie de sa maison dans la nuit de
samedi à dimanche à Saint-Quentin dans l'Aisne, le père de famille a raconté hier à la
justice sa version des faits.

L'homme, hospitalisé à
Lille, a expliqué au procureur de Saint-Quentin qu'il avait
couché ses enfants normalement, juste avant le drame.

Un enfant avait "une propension à jouer avec le feu "

Ses trois fils dormaient
dans la même chambre que lui au premier étage qui donne côté rue, tandis que ses
deux filles se trouvaient dans une autre chambre côté cour.

Il aurait été réveillé
en sursaut par les flammes dans sa chambre. Le feu l'aurait empêché d'entrer
dans la chambre où étaient ses filles. Il aurait ensuite sauté par la fenêtre
de sa chambre pour chercher du secours.

D'après lui, "le
premier étage ne présentait pas vraiment de problème électrique". L'homme
de 40 ans a expliqué que l'aîné de ses fils avait "une certaine propension
à jouer avec le feu ". Il a écarté l'hypothèse d'une cigarette mal éteinte,
affirmant ne jamais fumer dans sa chambre mais il a précisé qu'un briquet
utilisable se trouvait dans sa chambre.

L'enquête du laboratoire scientique en cours

Le laboratoire de police
scientifique, doit rendre son rapport dans la semaine sur cet incendie qui se
serait déclaré au premier étage de ce pavillon à Saint-Quentin sans endommager
le rez-de-chaussée.

Les cinq enfants, que le
père accueillait pour le week-end, sont morts asphyxiés, selon les premiers
résultats de l'autopsie. Leur père a été grièvement brûlé, notamment au visage.
Il a d'ailleurs été opéré hier mardi au CHRU de Lille.