Mort d'Adama Traoré : sa sœur "se saisit d'une affaire américaine qui n'a absolument rien à voir", dénonce le syndicat de police Unité SGP FO
"Ni dans son histoire, ni dans son fond, ni dans sa technicité".
Invitée de franceinfo mercredi 3 juin, Linda Kebbab, déléguée nationale du syndicat de police Unité SGP FO, a accusé Assa Traoré, la sœur d'Adama Traoré, de se "saisir" de la mort de George Floyd aux États-Unis pour faire valoir ses propres intérêts.
"Le fond du problème, c'est cette affaire, avec cette jeune fille, la sœur d'Adama Traoré, dont je comprends la colère et la souffrance d'avoir perdu son frère, qui se saisit d'une affaire américaine qui n'a absolument rien à voir, ni dans son histoire, ni dans son fond, ni dans sa technicité", a dénoncé Linda Kebbab, alors que des incidents ont éclaté mardi soir à Paris en marge d'une manifestation interdite de 20 000 personnes dénonçant les "violences policières", organisée à l'initiative des proches d'Adama Traoré. Le jeune homme de 24 ans est mort le 19 juillet 2016 dans une caserne de gendarmerie, près de deux heures après son arrestation à Beaumont-sur-Oise (Val-d'Oise).
En France, il y a une chose qui est importante et que malheureusement on est en train de bafouer, c'est la non-racialisation des débats que certains veulent importer.
Linda Kebbab, déléguée nationale du syndicat de police Unité SGP FOà franceinfo
"La technique qui a été utilisée par le policier qui a tué George Floyd a été unanimement condamnée par les policiers français. Elle est interdite en France, ce n'est pas du tout la même chose", a poursuivi la syndicaliste.
Dix-huit personnes ont été interpellées au cours des incidents survenus hier soir à Paris. "Pour une manifestation interdite, avec 20 000 personnes en plein Paris, je trouve que la gestion de la situation a été plutôt douce", défend Linda Kebbab, alors que les forces de l'ordre ont utilisé du gaz lacrymogène pour disperser les manifestants. "Désolée si la police et la gendarmerie ont fait leur travail", a-t-elle ironisé. "Je ne pense pas qu'il y ait beaucoup de pays où il y a une épidémie qui a déjà tué 30 000 personnes où on aurait permis ce type de rassemblement sans que, dès le début, il n'y ait pas des bombes offensives pour empêcher que les gens ne se rassemblent", a souligné Linda Kebbab.
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