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Détention d'un policier à Marseille : "Il ne faut pas mettre en doute une décision de justice", estime Clément Beaune

Le ministre délégué chargé des Transports s'est exprimé vendredi sur France Inter, alors que plusieurs policiers s'indignent contre l'incarcération d'un de leur collègue marseillais, soupçonné de violences policières.

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Radio France

Publié le 28/07/2023 10:36

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Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports était invité sur France Inter vendredi 28 juillet. (CAPTURE D'ECRAN / FRANCE INTER)

" Il ne faut pas mettre en doute une décision de justice", estime vendredi 28 juillet sur France Inter Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports, alors que plusieurs agents protestent contre le placement en détention provisoire la semaine dernière d'un policier de la BAC de Marseille soupçonné de violences contre un jeune homme de 21 ans en marge des émeutes début juillet.

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Face à cette vague de protestation, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a rencontré jeudi soir les organisations syndicales des policiers et leur a dit comprendre l'émotion, la colère et la tristesse des forces de l'ordre. Pour Clément Beaune, " le ministre de l'Intérieur est dans son rôle". Il apporte lui aussi son " soutien aux forces de l'ordre qui, dans leur immense majorité, font un travail difficile et extrêmement précieux".

Clément Beaune met en avant " les principes fondamentaux et cardinaux" que sont " la présomption d'innocence qui s'applique aux policiers en cause et à tous" et " l'indépendance de la justice qui vaut pour tous les cas". Il soutient d'ailleurs que " l'indépendance de la justice n'est pas opposée à la police". Il s'agit, selon Clément Beaune, de " deux faces d'une même médaille".

Quand la justice est forte, la police est plus forte ; et quand la police peut faire son travail, la justice peut se rendre.

Clément Beaune, ministre délégué chargé des Transports
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" La justice doit pouvoir travailler sans pression et sans tension", insiste le ministre délégué chargé des Transports. Il rappelle que " nul n'est au-dessus de la loi" et que la " justice n'est pas une justice de l'émotion". " Ce sont des procédures, des règles et des principes qui nous protègent tous", indique-t-il.