Des policiers de la Brav-M devant la justice pour des violences et menaces envers des étudiants

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Article rédigé par France 2 - C. Verove, N. Acloque, X. Roman, O. Palomino, Hikari production, C. Sénéchal, N. Jauson
France Télévisions

Des agents de la Brav-M sont accusés par des étudiants de violences et de menaces, dont certaines avaient été enregistrées lors des manifestations contre la réforme des retraites en 2023. Ils encourent jusqu'à sept ans de prison ferme.

Des policiers de la brigade motorisée Brav-M sont arrivés ensemble dans la salle d'audience, jeudi 3 avril, à Bobigny (Seine-Saint-Denis). Mais cette fois, les policiers sont sur le banc des prévenus. Un étudiant les revoit pour la première fois depuis les violences dont il les accuse. "La dernière fois, ils étaient cachés par des casques et des cagoules. Les voir aujourd'hui, c'est satisfaisant parce que le soir où j'avais été arrêté, j'ai senti beaucoup d'impunité de leur part", confie Souleyman Adoum Souleyman. 

Jusqu'à sept ans de prison ferme encourus

Le 20 mars 2023, lors d'une nuit de manifestations contre la réforme des retraites, des policiers de la Brav-M interpellaient dans une rue parisienne sept jeunes, soupçonnés de dégradations dans un cortège sauvage. Parmi eux, Souleyman Adoum Souleyman, qui affirme que deux policiers se sont montrés menaçants envers lui, lui assénant des gifles, enregistrement à l'appui. Devant la cour, les policiers ont raconté une soirée tendue qui leur aurait fait perdre le contrôle. Les agents, toujours en fonction, encourent des peines de prison ferme allant jusqu'à sept ans.

Retrouvez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus

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