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Police : les propos du directeur général créent la polémique

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Article rédigé par France 2 - K.Prevost, C.Pain, A.Lepinay, N.Jauson
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Les policiers marseillais, en colère après le placement en détention provisoire d’un de leur collègue, ont reçu le soutien du patron de la police nationale, lundi 24 juillet. Mais ses propos ont suscité l’indignation des magistrats et d'une partie de la classe politique.

Devant un commissariat de Marseille (Bouches-du-Rhône), le calme est inhabituel, lundi 24 juillet. Des centaines de policiers se sont mis en arrêt maladie, une façon de montrer leur colère après le placement en détention de l’un des leurs. Avec trois autres policiers, il est accusé d’avoir violemment agressé un jeune homme pendant les émeutes. Dans la matinée, le plus haut gradé de la police national leur a prêté main-forte. Il a déclaré qu’un policier "n’avait pas sa place en prison avant un éventuel procès", même s’il a pu commettre des erreurs graves.

Personne n’est "au-dessus des lois"

Quelques heures plus tard, par un communiqué, le président du tribunal de Marseille lui répond et en appelle à l’indépendance de la justice. Les magistrats se disent eux aussi choqués. "Les policiers sont, comme les autres, soumis à la loi pénale", rappelle Nelly Bertrand, secrétaire générale du syndicat de la magistrature. Les magistrats ont reçu le soutien de la classe politique de gauche. Le chef de l’État entend l’émotion mais a souligné que personne n’est "au-dessus des lois". 

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